Une étude prouve que le sexisme "ordinaire" existe bien en entreprise
Canal+ est dans la tourmente, accusé d’avoir coupé un documentaire sur le sexisme dans le monde du journalisme sportif. Au même moment sort une très vaste étude sur le sexisme "ordinaire" en entreprise. Ses résultats sont étonnants.
Cette étude a été menée dans des entreprises militantes. Dix-sept entreprises qui font partie d’un collectif, le collectif #StopE, pour stop au sexisme ordinaire en entreprise. Des entreprises, elles sont 114 au total, qui s’engagent à faire reculer le sexisme dans leur rang. Pas moins de 65 000 salariés ont répondu. Ils ont décrit ce à quoi ressemble ce sexisme ordinaire. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est encore vivace. D’abord par des inégalités professionnelles. Quasiment la totalité des femmes répondantes, neuf sur dix, estiment que ces inégalités sont encore aujourd’hui "très importantes." Même les hommes sont d’accord. Les deux tiers d’entre eux sont de cet avis. Mais seulement 18% sont tout à fait d’accord.
Le sexisme existe dans les relations de travail
Ce sont d’abord des blagues. Huit collaboratrices sur 10 disent en être victimes. D’ailleurs les trois-quarts des hommes reconnaissent leur existence. Ce sont aussi des propos qui visent à remettre en cause leur capacité à manager une équipe. Près d’une femme sur deux a déjà entendu ces propos disqualifiants. Elles ne seraient pas capables de manager une équipe : 44% des femmes interrogées. Et pas capables de diriger un service ou une entreprise : 43%.
Les trois quarts des femmes ont dû essuyer des propos négatifs associés à la maternité. Mais c’est un sujet qui n’épargne pas les hommes ! Pour eux la paternité constitue une source de préjugés. Un homme sur cinq s’est vu dire que le temps partiel n’était pas fait pour les hommes et un sur huit a été encouragé à ne pas prendre son congé paternité.
Quelles conséquence a ce sexisme ordinaire ?
95% des femmes disent que ces propos entraînent une baisse de confiance en elles et la même – énorme – proportion juge que cela la déstabilise dans son travail. Pour changer les choses, les femmes réclament de meilleures formations, notamment des managers, et un discours clair et fort de la part des directions d’entreprise.
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