Recrutement : les start-up ont du mal avec leurs premières embauches
Parce qu'elles sont fragiles, sans moyens financiers, sans expérience du recrutement, et qu'elles recherchent des profils très pointus. Il leur arrive souvent de se tromper dans leurs embauches.
Il arrive très souvent aux start-up de se tromper sur les salariés qu'elles recrutent. C'est ce qui ressort d'une étude menée par l'Apec, l'association pour l'emploi des cadres, avec Pôle emploi,les premiers recrutements sont cruciaux pour la survie d'une start-up. C'est l'une des clés de sa réussite.
Plus que les autres entreprises, elles "consomment" des stagiaires et des free-lances. Le recrutement, un casse-tête pour les jeunes pousses, comme le résume Marc Gauthier, de Drivy, huit ans d'existence et 150 salariés, qui va encore recruter plusieurs dizaines de personnes cette année : "Au tout début, on veut des généralistes qui peuvent tout faire et qui sont prêts à travailler beaucoup. Plus tard on veut des gens les plus brillants possibles, mais on ne peut pas leur proposer une très grande stabilité ou une grande visibilité sur l'avenir. Donc le mélange des deux rend l'attraction des bons profils difficile".
Des processus "amateurs"
Pour recruter, les start-up plus que les autres entreprises misent sur le réseau personnel et les écoles, dit cette étude. Elles ne passent pas par les sites d'emploi et encore moins par les cabinets de recrutement. Un processus d'embauche un peu "amateur" alors que les tout premiers recrutements peuvent faire tout basculer. Marc Gauthier : "Au début d'une start-up, les premières personnes qui vont être là vont avoir un énorme impact sur l'entreprise, et donc c'est critique d'avoir les bonnes personnes au bon endroit. Il faut que ce soit des personnes qui puissent faire beaucoup de choses parce que pour une personne il y a dix postes à remplir, donc ces personnes sont très dures à trouver".
Comment séduire une start-up et lui donner envie de vous embaucher ? Voilà les recettes : "Un candidat ou une candidate qui m'intéresserait beaucoup pour une start-up en début de vie, c'est quelqu'un qui comprend bien, qui est très autonome et qui est très motivé, avec une bonne capacité de travail. Pas quelqu'un qui va travailler jusqu'à cinq heures du matin, mais qui va travailler vite et bien et suffisamment en autonomie, c'est une organisation très plate et il faut quelqu'un qui puisse se débrouiller tout seul". Des qualités tellement multiples que des profils atypiques ont davantage leurs chances qu'ailleurs. Marc Gauthier, de Drivy : "J'aime bien chercher la diversité et ça m'amène à recruter des personnes au profil atypique, comme des reconversions".
À regarder
-
Tempête Benjamin : des rafales de vent jusqu'à 161 km/h en Seine-Maritime
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter