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Quand l'entreprise permet aux salariés de faire du bénévolat

C'est mon boulot Sarah Lemoine Le samedi à 7h25, 9h25, 11h25 et 13h25, le dimanche à 7h22, 9h22, 11h22, 13h22

De plus en plus d'entreprises proposent à leurs salariés de participer à des actions humanitaires, en France ou à l'étranger, le plus souvent pendant leur temps de travail. Actions de communication ou manière originale de motiver les salariés ?

Philippe Duport

Radio France

Publié le 02/11/2011 23:00 Mis à jour le 09/05/2014 18:54

Temps de lecture : 2min

32% des Français engagés dans une action bénévole…Un chiffre qui ne cesse de croitre depuis 20 ans… 2011 est d'ailleurs l’année du bénévolat et du volontariat en Europe et le Conseil d’analyse stratégique, un organisme rattaché au Premier ministre, a proposé la semaine dernière des mesures pour favoriser le bénévolat…
Octavie Baculard, dirigeante du cabinet Volonteer, qui aide les entreprises à mettre en place des programmes de bénévolat, assure que de plus en plus d’entreprises proposent à leurs salariés des actions de bénévolat ou de mécénat…

"De bon matin", un film très noir sur le travail
Ca se passe dans une banque, mais ça pourrait se situer dans n’importe quelle entreprise… « De bon matin », de Jean-Marc Moutout, sort aujourd’hui, avec Jean-Pierre Daroussin dans le rôle principal.
C’est l’histoire d’un chargé d’affaires ordinaire, qui a donné « le meilleur de lui-même » à son travail… et qui se retrouve petit à petit mis à l’écart. Parce qu’il désapprouve un peu trop bruyamment les méthodes de la nouvelle direction. On lui retire des responsabilités. D’un jour à l’autre, sur un simple mail. La mise au placard est longue et sournoise. Il cherche du soutien parmi ses collègues mais la peur règne…
Paul, l’employé modèle désavoué, se révolte. Et il exécutera ses nouveaux patrons, « de bon matin », de deux balles de revolver.
_ Il y a derrière cette histoire – véridique, par ailleurs – une véritable recherche sur la souffrance au travail dont on parle beaucoup depuis la vague de suicides à France Télécom. Le film est très juste et vaut dix ouvrages savants de sociologues pour expliquer le malaise impalpable qui touche tellement de salariés.