Le moral "des travailleurs sans bureau" dégringole, près de 40% prêts à quitter leur emploi en France
On les appelle les travailleurs sans bureau. Pour eux, le télétravail est impossible. Et selon le cabinet de conseil Boston Consulting group, leur moral dégringole. D'après cette étude, la grande démission les concerne en premier lieu. Franceinfo vous explique leur malaise.
Ce travail de recherche a été effectué aux Etats-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France auprès de 4 700 travailleurs de terrain. L'étude parle des travailleurs sans bureau, qui représentent entre 70 et 80% de la masse salariale des pays analysés. On parle par exemple des gens qui travaillent dans le commerce, les transports, la santé ou l'éducation, et les résultats montrent une grande similitude. À l'échelle de ces quatre pays, 43% de ces travailleurs de terrain seraient prêts à quitter leur emploi. C'est un peu moins en France, avec 37% seulement, mais le phénomène est en hausse de trois points par rapport à la même étude, menée sur le même sujet, il y a six mois.
Comment explique-t-on un tel mouvement ?
Plus d'un travailleur de terrain sur deux se dit épuisé par son travail. Un phénomène qui touche encore plus les jeunes : 63% des 18-24 ans n'en peuvent plus. D'ailleurs, plus d'un jeune salarié de cette catégorie sur deux, 55%, déclarent être en train de chercher un nouvel emploi. Chercher du travail alors que l'on est en poste, cela concerne surtout ceux qui viennent d'arriver dans leur entreprise, ceux qui y sont depuis moins d'un an. La moitié des travailleurs de terrain qui ont peu d'ancienneté déclare chercher activement du travail.
Certains secteurs, également, sont plus concernés que d'autres par ces envies de démission. Il s'agit d'abord du commerce de détail, avec la moitié des travailleurs de terrain qui risquent de démissionner. Ils sont suivis par les salariés du secteur des transports, puis par l'industrie, la santé et l'éducation.
>> Info Franceinfo. "Grande démission en France, la plupart du temps, les départs de passent mal.
Leur motivation principale réside dans le salaire, mais pas seulement. L'étude démontre que les principaux facteurs sont d'ordre émotionnel. Les travailleurs de terrain aspirent à se sentir respectés, valorisés ou à entretenir une bonne relation avec leur manager. Les salariés étudiés qui ne sont pas satisfaits de leurs managers ont deux fois plus de chance de partir que les autres.
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