Impôts : c’est le moment de remplir la déclaration de revenus et il y a du changement sur les frais de télétravail
Après des erreurs de pré-remplissage des déclarations qui a retardé l’ouverture du service, le service de déclaration en ligne des revenus est rétabli. Et, comme l'an dernier, il y a quelques modifications qui pourraient être en votre faveur.
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C’est le moment, après un bug qui en a retardé l’ouverture, de commencer à remplir votre déclaration de revenus. Comme l’an dernier, les frais que vous avez engagés pour pouvoir travailler à domicile sont à prendre en compte. Il y a deux catégories de salariés dans cette affaire.
D’abord, ceux à qui leur entreprise a versé des allocations pour couvrir les frais qu’ils ont engagés pour travailler à domicile. L’Urssaf a communiqué aux employeurs, à titre indicatif, un barème de l’indemnité à consentir : dix euros par mois et par salarié pour jour de télétravail par semaine, vingt euros par mois pour deux jours de télétravail, et ainsi de suite jusqu’à cinquante euros par mois et par salarié pour une personne qui a été en télétravail pendant les cinq jours de la semaine.
Des allocations et des limites
Pour ceux qui ont perçu ce type d’indemnité, ces allocations versées par l’employeur restent, comme l’an passé, exonérées d’impôt sur le revenu. Il y a toutefois des limites : elles sont de 2,50 euros par jour, 55 euros par mois et 580 euros par an. Le salarié n'a rien à faire dans ce cas. C’est à l’employeur qu’il revient d’identifier les allocations exonérées d’impôt sur le revenu. Le revenu imposable qui a été transmis, et qui est pré-rempli sur la déclaration de revenus, ne doit pas inclure ces allocations. On peut juste s’en assurer et bien vérifier que d’éventuelles indemnités télétravail n’ont pas été ajoutées au net imposable. Il suffit de pointer ses bulletins de salaire et de comparer avec le montant pré-rempli.
On n’a pas forcément touché une telle allocation de la part de son employeur. Dans ce cas, on peut déduire soi-même les frais que l’on a engagé pour pouvoir télétravailler. Deux solutions existent alors : soit vous choisissez l’abattement forfaitaire de 10% calculé automatiquement sur les montants que vous déclarez en traitements et salaires. Soit vous optez pour les frais réels, avec une limite : les frais professionnels liés au télétravail à domicile sont exonérés dans la limite, là aussi, de 2,5 euros par jour de télétravail soit une exonération de 55 euros par mois, et au maximum de 580 euros par an.
Des déductions a faire
On peut déduire les frais que vous avez engagés pour pouvoir travailler à domicile dans de bonnes conditions : frais de communication, comme les abonnements à internet, frais de fourniture comme les cartouches d’encre et les ramettes de papier, frais liés à l’utilisation d’un local privé, comme une partie de l’électricité, de l’eau et du chauffage. Peuvent y entrer, aussi, l’achat de mobilier et de matériel informatique.
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