Ils ont changé de métier à cause du Covid-19 : l'ex chasseuse de tête aide les chômeurs
Toute la semaine, on s'arrête sur le parcours de ceux que la crise sanitaire a obligé à changer de métier. Mercredi, une chasseuse de tête qui a vu son activité s'effondrer brutalement. Elle aide désormais les chômeurs à retrouver du travail. Elle y a beaucoup perdu en salaire, mais a retrouvé du sens à sa vie.
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C'est dès le mois de mars dernier que Carelia, chasseuse de tête indépendante, spécialisée dans l'hôtellerie, le bâtiment et le commerce de détail, a vu tous ses clients "mettre le frein à main", comme elle le dit : "Une très grande baisse des recrutements, ou bien des recrutements qui ont été suspendus ou bien définitivement arrêtés." Carelia sent très vite qu'elle ne va pas pouvoir surmonter la crise : "Avec la crise, on m'a dit tout de suite 'On suspend tout de suite les postes, on va les congeler pour le moment et on verra plus tard parce qu'on ne sait pas du tout ce qu'il va se passer'."
La baisse du chiffre d'affaires est spectaculaire, mais pas assez importante pour qu'elle touche des aides. Elle n'a droit à rien. Pourtant les charges sont là :"Je n'avais pas de bureau parce que je travaillais en free lance mais pour tout le reste, les charges sociales, les impôts, ça continuait donc du coup ça a été très compliqué."
Le rebond grâce à l'insertion professionnelle
D'autant plus difficile que Carelia est mère séparée de trois enfants :"C'est moi qui gère toute seule et qui aie mes enfants à charge toute seule, donc ma réalité personnelle faisait que c'était très compliqué d'avoir une baisse du chiffre d'affaires comme ça." Carelia tente de faire le dos rond pendant six mois, mais il faut faire bouillir la marmite. Elle surfe sur internet, scrute les réseaux sociaux. Et trouve une entreprise qui recherche des conseillers en insertion professionnelle. Elle est embauchée immédiatement.
À l'époque où j'ai postulé, il y avait 150 postes ouverts. C'était énorme, il y avait une demande incroyable.
Careliasur franceinfo
Pour Carelia qui est psychologue de formation, c'est plus qu'un boulot pour surmonter la crise. À 44 ans, finalement, la crise lui a permis de retrouver une cohérence, du sens à sa vie professionnelle, sauf que ses revenus en ont pris un coup :"Ça n'est pas du tout bien payé, ça n'a rien à voir avec ce que j'aurais pu gagner en tant que chasseuse de tête !" conclut Carelia.
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