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Donner une RTT à son collègue

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Le don de RTT à un collègue qui doit rester au chevet d'un enfant malade est désormais prévu par la loi. Au-delà de ce cas précis, qu'est-t-il prévu pour les salariés devant s'occuper d'un parent dépendant ou handicapé ? Un salarié sur sept est concerné.

Philippe Duport

Radio France

Publié le 05/05/2014 08:43 Mis à jour le 14/05/2014 14:35

Temps de lecture : 2min

Comment travailler et rester concentré sur son travail quand on est seul à s'occuper d'un père ou d'une mère dépendant ? Les salariés "aidants" sont absents en moyenne seize jours par an. Le reste du temps, ils sont souvent épuisés physiquement et moralement par leur charge.
Quand il s'agit d'un enfant, la situation est encore plus douloureuse. D'où cette loi adoptée par le Parlement qui permet de donner des jours de RTT à un collègue qui en a besoin.

L'affaire à l'origine de cette loi s'est déroulée chez Badoit. Un salarié a reçu 170 jours de congés de la part de ses collègues pour accompagner son fils atteint d'un cancer. Dans la foulée, d'autres entreprises ont adopté cette idée.

Pour Serge Guérin, sociologue et spécialiste des "salariés aidants", auteur de "La solidarité ça existe et en plus ça rapporte" (édition Michalon), les entreprises ont trouvé différentes solutions pour accompagner les salariés comme convertir un 13e mois en journée de repos. Il anime prochainement une journée consacrée à la question.

Il existe cependant peu de lois contraignantes pour les entreprises. Le gouvernement Ayrault a fait voter un texte permettant à ceux qui doivent s'arrêter pour aider leurs parents de continuer à cotiser pour leur propre retraite.

Pourquoi votre patron est un tyran ?

La réponse, elle est dans cette vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. On y voit des écoliers malmenés par leurs "camarades". Des "polars" comme on dit, ceux qui bossent, des "intellos".

Sur l'air de "I will survive", ils disent qu'ils préparent leur revanche, alors qu'on les voit se faire plonger la tête dans les toilettes ou être attachés en haut d'un mât, ils chantent que ce sont eux, les patrons de demain...