Coiffeur, employé de maison, ingénieure informatique : ces métiers qui rendent heureux
Quels sont les métiers qui rendent le plus heureux ? La question est si sérieuse que les statisticiens du ministère du Travail viennent d'y consacrer un travail de recherche très fouillé et rend publique une liste qui révèle quelques surprises.
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Quoi de commun entre un coiffeur ou une coiffeuse, un(e) assistant(e) maternel(le), un(e) employé(e de maison et un(e) ingénieur(e) informatique ? Réponse : ils figurent tous les quatre dans la liste des métiers "qui contribuent le plus au bien-être psychologique", pour reprendre la terminologie de la Dares, l'organisme statistique du ministère du Travail. En clair, ce sont des métiers qui rendent heureux. Mais dans le "Top 15" on trouve aussi les cadres de la banque et des assurances, les ingénieurs de l'industrie et les personnels d'étude et de recherche.
Autonomie, soutien social et reconnaissance
Trois grands traits communs à ces métiers. L'autonomie d'abord. Par exemple pouvoir interrompre momentanément son travail quand on le souhaite. Le soutien social ensuite. Pouvoir compter sur ses collègues ou son supérieur hiérarchique. Et enfin la reconnaissance. Avoir l'impression d'être utile aux autres. On y trouve ainsi des professions relativement peu qualifiées et à grande majorité féminine - employée de maison ou assistante maternelle par exemple - parmi les plus heureuses. Les coiffeurs, par exemple, disent de leur travail qu'il est peu intense, très autonome, avec un faible sentiment d'insécurité et peu de conflits éthiques. La source du bonheur au travail.
Le métier de caissier parmi les plus mal classés
Et à l'inverse les métiers dans lesquels on s'épanouit le moins, ce sont ceux sur lesquels vont peser, par exemple, des contraintes fortes : ne pas connaître ses horaires du mois suivant, avoir été joint plus de 20 fois dans l'année par des personnes extérieures à l'entreprise, ne pas pouvoir s'absenter en cas d'imprévu personnel ou familial. Au final, on trouve en bas du classement des métiers comme celui de cuisinier, ce qui paraît étonnant alors que les stages de formation pour adultes ne désemplissent pas dans cette profession.
Il y a aussi les aides soignants, les infirmières et les sages-femmes. La "demande émotionnelle", le risque de vivre des tensions avec le public y est très forte. Les caissiers et les employés de libre service sont parmi les plus mal classés. Ils cumulent la pénibilité - le bruit surtout - les problèmes de conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, l'intensité du travail et une très faible autonomie. Le rapport de la Dares fait plus de cinquante pages, mais il est très bien décrypté par le site Actuel RH.
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