C'est mon boulot. Le funéraire a du mal à recruter
"C'est mon boulot"... de conseiller funéraire, en ce jour de la Toussaint, avec le portrait d'une femme qui, après avoir été conseillère matrimoniale, accompagne désormais les familles en deuil. Le métier a du mal à recruter.
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Le métier de conseiller funéraire souffre d'une mauvaise image et le manque de candidats est chronique. Environ 25 000 personnes travaillent pourtant dans ce secteur, depuis le marbrier jusqu'au thanatopracteur, qui prépare les corps, en passant par les agents des crématoriums.
Un métier difficile humainement
Stéphanie Willemot travaille depuis quatre ans comme conseillère funéraire chez PFG. Pour elle, être confrontée toute la journée à des gens dans la peine est gérable car son métier est un "choix". Une conseillère funéraire est là pour "conseiller et accompagner les gens qui sont en phase de deuil, dit-elle, mais c'est vrai qu'on reste humains. On a parfois des ressentis personnels face à cela mais c'est notre métier, et nous essayons de le faire dignement".
On ne peut pas être complètement blindées, on est des êtres humains, donc il y a forcément des choses qui peuvent nous atteindre.
Stéphanie Willemot, conseillère funérairefranceinfo
Certains événements sont toutefois plus difficiles à affronter selon Stéphanie Willemot, comme les décès brutaux. Les proches "vont venir un peu perdus dans notre agence et là on doit faire preuve de beaucoup de compassion et d'humilité", témoigne-t-elle.
L'équilibre psychologique est essentiel
Il est par ailleurs difficile d'en parler car la mort est un "sujet tabou" , donc "on doit souvent garder ça pour soi". Il y a des "secrets professionnels et il est difficile de heurter les sensibilités de notre famille ou de nos amis en parlant des histoires que l'on vit au quotidien", confie Stéphanie Willemot. "J'ai la chance d'avoir un collègue avec lequel j'en parle régulièrement, on fait aussi beaucoup de sport", explique Stéphanie Willemot. En effet, l'équilibre psychologique est important à la sortie du travail.
Comme tous les métiers de la filière, les besoins en conseillers funéraires vont s'accroitre dans les prochaines années, à cause de l'arrivée en fin de vie des baby boomers, la génération d'après guerre.
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