Aux États-Unis, un employé ne supporte pas qu'on lui fête son anniversaire : il gagne 450 000 dollars grâce à un procès
Un scientifique du Kentucky a laissé exploser sa colère lors de cette fête improvisée, entraînant des poursuites judiciaires inattendues.
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Kevin Berling, quand il a été embauché par le laboratoire Gravity Diagnostics, à Covington, dans le Kentucky, dans l'est des États-Unis avait bien précisé qu’il ne voulait surtout pas que soit organisé pour lui la moindre fête d’anniversaire. Cela lui rappelait, disait-il, de mauvais souvenirs d’enfance, liés au divorce de ses parents. Pourtant, le jour J, Kevin a été confronté à ses collègues, dans la salle de repos, qui avait préparé une petite célébration, avec banderole et tout ce qu’il faut. Kevin Berling n’a pas supporté : il est parti s’isoler pendant une heure dans sa voiture, histoire de retrouver son calme.
Mais l’histoire ne n’est pas arrêtée là. Le lendemain, le laboratin est convoqué par ses supérieurs pour s’expliquer sur sa réaction. Là, selon l’avocat de l’entreprise, Kevin se serait emporté, serrant les poings et les dents, le visage rouge, en tremblant. Toujours selon l’avocat de la partie adverse, il aurait demandé à sa supérieure de se taire. La supérieure et l’autre employé présent auraient craint alors pour leur sécurité.
L’avocat de Kevin Berling dément
Selon l'avocat de Kevin, l’employé a simplement utilisé des techniques pour se calmer. L’entreprise ne veut rien entendre et licencie notre homme, prétextant des menaces et se rapportant à une politique de zéro violence sur le lieu de travail. L'homme conteste évidemment le licenciement et attaque pour "discrimination en raison d’un handicap".
Mais, comme on est aux États-Unis, l’affaire va prendre des proportions considérables parce qu’il se trouve que l’entreprise qui a licencié Kevin Berling connaît une croissance exponentielle avec la crise du Covid. Certains employés connaissent des augmentations de 300%. On vient de priver Kevin de salaires bien juteux. Les juges vont lui octroyer une indemnité record. D’abord 120 000 dollars pour les salaires et les bénéfices perdus. Ensuite 30 000 dollars pour les salaires à venir mais surtout 300 000 dollars pour l’humiliation, la perte d’estime de soi et la souffrance engendrées. 450 000 dollars, soit 417 000 euros. La société vient de faire savoir qu’elle allait faire appel. Un scénario digne des meilleures séries américaines…
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