C'est comment ailleurs ? Les élections primaires en Europe
Alors que la primaire à droite a révélé la performance de François Fillon, franceinfo s’intéresse aux élections primaires dans plusieurs pays d'Europe.
Portugal
C'est le parti socialiste portugais qui a organisé dès 1996 des primaires fermées, c'est à dire réservées aux membres du parti. Ensuite, ces primaires ont été ouvertes en 2014, comme celles de la droite et du PS en France.
Ce qui signifie que les sympathisants du parti peuvent voter, en plus des adhérents, et que des personnes qui ne sont pas d'accord avec les idées du parti peuvent également participer. Si les primaire ouvertes sont arrivées au Portugal, c'est parce que le leader du parti socialiste en 2014 était contesté. Les sympathisants ont pu se faire entendre.
Italie
En 2005, la vaste coalition de gauche et du centre gauche décide de désigner son leader avec une primaire ouverte à l'ensemble des italiens. Plus de quatre millions d’électeurs désignent Romano Prodi à 75% pour qu'il soit leur candidat en vue des élections de 2006, ce qui lui permet d’accéder à la présidence du Conseil, en battant Silvio Berlusconi.
En 2013, c'est aussi avec une primaire que Matteo Renzi va être désigné chef de la gauche italienne, ce qui lui permettra d'être président du conseil un an plus tard.
Grande-Bretagne
Depuis 2010, les membres du parti travailliste peuvent voter lors d'une primaire pour désigner le chef de leur parti. Comme le chef du parti qui gagne les élections générales devient automatiquement Premier ministre, ce poste est très important.
Le phénomène Corbyn
La primaire a changé beaucoup de choses en Grande-Bretagne. L'actuel patron des travaillistes Jeremy Corbyn en est l’illustration.
Cet homme très à gauche, éloigné du travaillisme rose pâle de Tony Blair, a été désigné en 2015 lors d'une primaire par 600.000 adhérents du Labour, sympathisants et syndicalistes. Cette base a été séduite par le discours anti-austérité de Corbyn qui tranche franchement avec le travaillisme modéré en vogue depuis les années 90.
Les leaders du parti travailliste, plus modérés, se sont étranglés en voyant arriver à la tête du parti une chef qui, selon eux, peut faire peur à la majorité des électeurs britanniques. Mais voilà, la primaire a parlé et les barons travaillistes ont été court-circuités.
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