Intelligence artificielle : la recherche pour détecter un auteur androïde renonce à une fiablité à 100%
On ne compte plus les outils capables de rédiger des textes grâce à l’intelligence artificielle. Mais si la riposte s’organise avec des outils de détection de plus en plus performants, on ne peut pas être tout-à-fait sûr.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/03/04/anicet-mbida-65e601518a1e7410293503.png)
/2024/01/30/maxstockworld457132-65b8d2363db09367505413.jpg)
Le dernier outil créé pour détecter un texte rédigé par une intelligence artificielle s’appelle Binoculars. Il a été mis au point par des chercheurs de l’université du Maryland, aux États-Unis, et promet de limiter ce que l’on appelle "les faux positifs". Ces faux résultats concernent des détections de textes attribués à une intelligence artificielle, alors qu’ils ont été écrits par un humain. Si l'on se fie à certains outils de détection actuels, on découvre par exemple, que Macbeth de Shakespeare a été écrit par un logiciel !
Cela peut faire sourire. Mais des élèves peuvent être accusés à tort de tricherie et recevoir une note éliminatoire. Il est donc indispensable d’avoir une détection plus fiable. Actuellement, le taux d'erreur tournait autour de 1% de faux positifs. Mais avec l’outil Binoculars, on tomberait à 0,01%. Mais si c’est fiable, ce n'est toujours pas infaillible et ne satisfait donc pas la question des étudiants. Plusieurs universités ont d’ailleurs cessé d’utiliser ce genre d’outil.
Accepter l'incertitude
Finalement il est possible de ne jamais savoir si un texte a été écrit ou non par une intelligence artificielle. OpenAI, le créateur ChatGPT, avait commencé à travailler sur un outil de détection. Il semble le mieux placé pour le faire. Pourtant, il a fini par renoncer. Lui aussi s'est estimé incapable d’arriver à un outil fiable à 100%.
On n’en a donc pas terminé avec les polémiques autour des devoirs rédigés avec ChatGPT. Peut-être que le secteur éducatif finira par s’adapter. L’école a bien réussi à intégrer la calculatrice, en privilégiant le raisonnement plutôt que le résultat brut. Elle y arrivera peut-être aussi avec ChatGPT.
Un outil comme Binoculars pourrait tout de même intéresser d’autres secteurs, où les faux positifs sont moins critiques. Par exemple pour faire le tri dans ce qui est publié en entreprise ou sur internet. Cela permettra de lever certains doutes ou, simplement, de prendre un peu de distance avec ce qu’on lit.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter