Frappes en Syrie : "Cette action est légitime et directement alignée avec les principes qui sont ceux de l'ONU", affirme la députée Amélie de Montchalin
La députée La République en marche de l'Essonne, Amélie de Montchalin, était l'invitée samedi de "8h30 politique" sur franceinfo. Elle est notamment revenue sur les frappes occidentales qui ont eu lieu en Syrie.
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Invitée de "8h30 politique" samedi 14 avril sur franceinfo, la députée La République en marche Amélie de Montchalin, a d'abord réagi aux frappes occidentales en Syrie. "Cette action est légitime et directement alignée avec les principes qui sont ceux de l'ONU", a déclaré la députée de l'Essonne.
"En 2013, il y avait déjà eu un précédent épisode d'utilisation d'armes chimiques et dans la résolution de l'ONU qui avait été prise, il avait été prévu que si la Syrie recommençait, alors l'ONU ouvrait le droit à une intervention armée, a rappelé la parlementaire. Donc nous sommes dans la continuité du respect des principes du droit international", a insisté Amélie de Montchalin.
Avoir une ligne rouge est essentiel, selon la députée. Dans le cas contraire, "tout l'équilibre de la construction internationale sur les armes chimiques tombe. Depuis 1925, la France est en pointe sur ce combat. C'est la France qui a fait le premier protocole sur les armes chimiques. (...) Le président a fixé une ligne rouge et nous l'appliquons", explique Amélie de Montchalin.
La députée LREM de l'Essonne a également assuré que la stratégie qui a été adoptée pour ces frappes est celle de la France. "Il y a eu des débats interne au sein de l'exécutif américain sur le degré de frappes à avoir et les généraux ont milité en interne pour que la position de la France soit suivie, à savoir que nous resterions dans un cadre précis, un cadre ciblé, un cadre ponctuel."
"Sain que ce ne soit pas les parlementaires qui décident d'une opération militaire aussi sensible"
Le Parlement va être consulté sous forme de débat. "L'article 35 de la Constitution permet au président de pouvoir intervenir rapidement. Il prévoit que le président a trois jours avec son gouvernement pour expliquer ce qui a été fait et il peut y avoir un débat sans vote." Si l'intervention dure plus de quatre mois, "un vote est demandé." Amélie de Montchalin trouve cela "sain que ce ne soit pas les parlementaires par un débat qui décident d'une opération militaire aussi sensible."
"Une opération de cohérence"
Par ailleurs, la députée de l'Essonne a été interrogée sur les deux interviews en seulement une semaine pour Emmanuel Macron. La première a eu lieu jeudi sur TF1, la seconde aura lieu dimanche sur BFM. Pour Amélie de Montchalin, "il n’y a pas de fébrilité, il y a justement la volonté très claire de toute notre majorité, qui part de notre président, d’expliquer le cap que nous suivons, la cohérence de notre action."
La parlementaire a rappelé que "nous arrivons à un an à peu près de l’élection, les réformes annoncées sont en train d’être mises en œuvre, débattues. Donc nous sommes dans une situation où nous tous avons un devoir d’explication. C’est une opération de cohérence".
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