Sécurité en Europe, sanctions contre la Russie... le "8h30 franceinfo" de Jean-Noël Barrot

8h30 franceinfo Jérôme Chapuis, Salhia Brakhlia Du lundi au dimanche à 8h33

Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 18 février 2025.

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Publié le 18/02/2025 11:53 Mis à jour le 18/02/2025 11:53

Temps de lecture : 1min

Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 18 février 2025. Il répondait aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis.

"Reprendre le contrôle de l'Otan"

"C'est le moment, pour nous, de reprendre le contrôle de l'Otan", affirme Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, quelques jours après le discours hostile au Vieux continent du vice-président américain J.D. Vance et des discussions engagées directement par Donald Trump avec Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit en Ukraine.

"Il nous faut nous emparer de la place qui est la nôtre dans l'Otan, en développant nos propres capacités, nos propres visions, et en quelque sorte européaniser l'Otan qui, jusqu'à présent, était en quelque sorte un club sous l'ombrelle des États-Unis. Mais cette époque est révolue."

Jean-Noël Barrot
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Il ajoute que les dirigeants européens présents à la réunion ont fait une demande "unanime" à Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, de pouvoir "décompter les dépenses militaires des seuils à ne pas franchir en matière budgétaire européenne".

Le chef de la diplomatie française précise cependant que lors du sommet de lundi, "il a été réaffirmé que ces garanties que les Européens veulent apporter à un traité de paix ne doivent pas remettre en question l'unité de l'alliance transatlantique".

Nouveau train de sanctions contre la Russie

"Dès lundi prochain, nous prendrons un nouveau train de sanctions", annonce le ministre, au lendemain d'une grande réunion d'une dizaine de dirigeants européens et de l'Otan. Il s'agit du "16e [train de sanctions] depuis le début de la guerre, pour forcer Vladimir Poutine à s'asseoir à la table des négociations".

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L'intégralité de l'interview est à retrouver ici :