Possibilité d'une présidentielle anticipée, union de la gauche face à la crise politique... Le "8h30 franceinfo" de Fabien Roussel

Le secrétaire national du Parti communiste français était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 7 octobre 2025.

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Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, sur franceinfo, le 7 octobre 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, sur franceinfo, le 7 octobre 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, était l'invité du "8h30 franceinfo" mardi 7 octobre 2025. Scénarios de sortie de la crise politique, union de la gauche... Il répondait aux questions d'Agathe Lambret et Paul Larrouturou.

"Je n’aurai jamais peur que la solution soit de redonner la parole au peuple"

"Qu'il y ait une nouvelle élection présidentielle plus tôt, pourquoi pas", déclare Fabien Roussel, réagissant à l’appel de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe d’organiser une présidentielle anticipée après l’adoption du budget. "Je n’aurai jamais peur que la solution soit de redonner la parole au peuple, si le principe, c’est de respecter la parole du peuple", ajoute-t-il.

Le dirigeant communiste rappelle toutefois que des élections municipales sont programmées les 15 et 22 mars 2026. "Il y a encore des élus en qui les Français ont un peu confiance. Ça reste les maires", souligne-t-il.

Une personnalité de gauche à Matignon : "LFI ne partage pas cette priorité"

Fabien Roussel souhaite qu’Emmanuel Macron "permette une cohabitation" avec un Premier ministre de gauche et "qu’il donne la possibilité à des responsables de gauche, prêts à gouverner, de mettre en place des mesures répondant aux attentes des Français", détaille-t-il.

Ce mardi, le chef de file des communistes prévoit de nouveaux échanges à 10h30, avec "l'ensemble des forces politiques qui partagent cette priorité". Un échange qui ne compte donc pas LFI dans les parties prenantes. Le PS a d’ores et déjà annoncé dans la soirée lundi, qu'il ne participerait pas "en présence de LFI", dont "l'unique porte de sortie à la crise" est la destitution du chef de l'État.

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