Mort du streameur Jean Pormanove : "On a eu un échange extrêmement tendu avec Kick", relate la ministre du Numérique, Clara Chappaz

Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du numérique, était l'invitée du "8h30 franceinfo" vendredi 22 août.

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Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique, était l'invitée du "8h30 franceinfo" vendredi 22 août. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique, était l'invitée du "8h30 franceinfo" vendredi 22 août. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"On a eu un échange extrêmement tendu avec Kick", la plateforme australienne sur laquelle le streameur Jean Pormanove est décédé lors d'un direct, a relaté vendredi 22 août sur franceinfo Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique. "On est face à des gens à l'autre bout du monde, en visio, en t-shirt, avachis, qui ne prennent absolument pas la mesure de ce qui est en train de se passer et qui n'ont aucune réponse", décrit la ministre, après son entretien avec les représentants de Kick.

"Ils ont attendu qu'il y ait un décès sur la plateforme pour désigner leur représentant légal en Europe. J'ai appris par exemple qu'ils ont 75 personnes en charge de la modération, mais aucune ne parle français", s'insurge-t-elle.

"On avance"

La ministre affirme avoir pris cette affaire "très au sérieux" dès les premiers signalements faits par Mediapart au mois de décembre. Elle "comprend la frustration" mais affirme qu'on "avance, on met des règles, et on met un cadre".

"Si nous avons les preuves que la plateforme a été défaillante, nous irons au bout. Il y aura des sanctions."

Clara Chappaz, ministre déléguée chargée du Numérique

à franceinfo

"Mais comme dans toute décision, il faut d'abord qu'il y ait une enquête. Il n'y a pas de bouton rouge. Nous sommes dans un État de droit. On ne peut pas décider de fermer un site comme ça", rappelle la ministre.

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