"L'association espère passer rapidement à 100 000 bénévoles", souligne Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire

"Nous voyons que les gens ont envie d'agir et ils seront bien accueillis au Secours populaire", assure Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire, invitée du "8h30 franceinfo" mercredi 20 août.

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Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire, invitée du "8h30 franceinfo" mercredi 20 août. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire, invitée du "8h30 franceinfo" mercredi 20 août. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

La solidarité, "c'est un acte de résistance, c'est un acte d'espoir, c'est un acte de démarche active pour que les choses changent", affirme Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire, invitée sur franceinfo à l'occasion de la Journée des oubliés des vacances, qui se déroule à Paris. Quelque 40 000 enfants de 6 à 12 ans sont attendus sur le Champ-de-Mars, sous la tour Eiffel.

"Il y a toujours des dizaines de milliers d'enfants dans notre pays qui ne partent pas en vacances", regrette la responsable associative. "Le Secours populaire n'est pas en mesure de résoudre cette équation sévère, mais en revanche, il est capable de peser sur cette situation, et l'un de ces choix, c'est cette Journée des oubliés", détaille Henriette Steinberg. "Permettre à ceux qui sont en difficulté, voire en très grande difficulté, d'avoir des moments de bonheur partagés, d'échange avec les autres, et de sentir qu'ils et elles ne sont plus seuls à affronter les choses, c'est un vent d'espoir. Cela permet de se projeter", assure-t-elle. 

"Redonner de l'espoir et du dynamisme"


 
La rencontre avec d'autres individus qui traversent des situations proches, aident les personnes à se dire qu'elles "sont capables de peser sur ce qu'elles vivent". Même si leur "situation n'est pas résolue", la rencontre "leur redonne de l'espoir et du dynamisme, et c'est particulièrement important pour les enfants. C'est ce qui fait aussi que nous sommes si attachés à ce que nous appelons, la Journée des oubliés des vacances".

En France, la secrétaire générale du Secours populaire estime que "la situation ne s'améliore pas", voire qu'elle se "dégrade". "Il y a de plus en plus de personnes qui, jusque-là, s'en sortaient bien, mais qui désormais plongent et ne sont plus en mesure d'assumer l'ensemble des dépenses et d'avoir une visibilité suffisante, y compris sur leurs conditions d'habitat et leurs conditions de vie".  Pour autant, elle brosse un tableau positif de la solidarité des Français, loin d'être "repliés" sur eux-mêmes. "Le Secours populaire progresse, en nombre d'animateur-collecteurs bénévoles. Nous avons aujourd'hui dépassé les 90 000 animateur-collecteurs bénévoles". L'association espère "passer rapidement à 100 000", non pas "pour le plaisir d'avoir un gros chiffre, mais parce que cela témoigne de l'engagement des personnes à ne pas simplement rester figées devant la télévision. Je ne vous donnerai absolument pas un tableau catastrophiste. Nous voyons que les gens ont envie d'agir et ils seront bien accueillis au Secours populaire", assure-t-elle.  

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