ArcelorMittal, budget, lycée musulman Averroès... Le "8h30 franceinfo" de Xavier Bertrand

Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, était l’invité du "8h30 franceinfo", mercredi 7 mai 2025.

Article rédigé par franceinfo - édité par Didier Mesgard
Radio France
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Temps de lecture : 4min
Xavier Bertrand, président LR de la Région Hauts-de-France, était l’invité du "8h30 franceinfo", mercredi 7 mai 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)
Xavier Bertrand, président LR de la Région Hauts-de-France, était l’invité du "8h30 franceinfo", mercredi 7 mai 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, était l’invité du "8h30 franceinfo", mercredi 7 mai 2025. ArcelorMittal, budget, lycée musulman Averroès... Il répondait aux questions de Jérôme Chapuis et de Salhia Brakhlia.

ArcelorMittal : "Qu'est que le Premier ministre attend pour se saisir de ce dossier ?

"Qu'est ce qu'il attend le Premier ministre pour se saisir de ce dossier ? Il y a 636 postes qui vont être supprimés, 636 familles dans lesquelles on se dit que demain il n'y aura plus de travail", s'agace Xavier Bertrand, le président Les Républicains de la région Hauts-de-France. François Bayrou "est capable d'aller à Pau régulièrement (...) Matignon-Dunkerque c'est pas plus loin, pas plus long (...) C'est une question essentielle pour le pays. C'est au Premier ministre de se mobiliser", poursuit-il. Et l'idée de nationaliser ArcelorMital, émise ces derniers jours par plusieurs personnalités politiques, n'est pas la solution à privilégier, selon le président des Hauts-de-France. "Il faut limiter à 15% les importations qui viennent de partout dans le monde. Ça permettra de protéger la production et les emplois", affirme-t-il.

Référendum sur les déficits : Xavier Bertrand suggère "une règle d'or" qui interdirait à "l'État de voter un budget en déficit

"Monsieur Bayrou nous dit : 'on fait un référendum'. Si son référendum c'est de demander 'plus ou moins d'impôts', 'plus ou moins de déficits' (...) je connais la réponse. En revanche, s'il nous dit : 'on va mettre en place une règle d'or, l'État ne pourra plus voter à l'avenir de budget en déficit', là, ça demande du courage et c'est ce que font les collectivités depuis longtemps", déclare Xavier Bertrand. "L'overdose fiscale, c'est quelque chose qui est très présent. Le consentement à l'impôt est en train de se déliter", s'inquiète-t-il. "Il n'y a que la baisse des dépenses qui peut être entendue par nos concitoyens", conclut le président de région. "Je vous fais une proposition structurante et forte si on veut faire simple et efficace : fusionnons les élus départementaux et régionaux", suggère Xavier Bertrand. Il pointe la possibilité de faire des économies sur le regroupement des élus départementaux et régionaux, qui bénéficieraient du "même personnel, même service informatique". Interrogé sur le risque de rejet de la part des élus locaux, Xavier Bertrand balaie : "Ce que vous êtes en train de me dire, c'est qu'il y a beaucoup de politiques qui ne scieront jamais la branche sur laquelle ils sont assis ? Vous avez certainement raison. Alors, demandons aux Français de trancher". "C'est simple, ça demande du courage. Je suis convaincu que les Français sont courageux", lance-t-il. 

 

Lycée musulman Averroès : "Si c'était à refaire, je referai tout de la même façon

Xavier Bertrand était interrogé par les co-rapporteurs Violette Spillebout et Paul Vannier dans le cadre de la commision d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires. Le président de la région Hauts-de-France était notamment entendu sur le sujet du lycée musulman Averroès et sur le rôle qu'il a eu dans la résiliation de contrat entre l'État et l'établissement. Il s'est présenté lors de cette audition comme "un lanceur d'alerte". "Si c'était à refaire, je referai tout de la même façon", a déclaré Xavier Bertrand, au sujet de son rôle dans la résiliation du contrat entre l'État et le lycée musulman Averroès. "Si je n'avais pas lancé l'alerte, rien n'aurait bougé (...) Ce combat restera le mien jusqu'au bout", a-t-il ajouté. 

 

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