Présidentielle : Nicolas Dupont-Aignan voit de la "tambouille politicienne" dans l'alliance Macron-Bayrou
Le président de Debout de la France, candidat à la présidentielle, invité vendredi de franceinfo, a qualifié de "coup de campagne" et de "buzz" le rapprochement entre François Bayrou et Emmanuel Macron pour la présidentielle.
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Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, invité de franceinfo vendredi 24 février, a qualifié de "tambouille politicienne" le rapprochement entre François Bayrou et Emmanuel Macron pour la présidentielle, annoncé mercredi dernier. "Tous les deux sont défenseurs d'une mauvaise Union européenne et d'une mauvaise mondialisation". "C'est un coup de campagne et ça fait du buzz", a ajouté le candidat de Debout la France à la présidentielle, qui avait obtenu 1,79% des voix. en 2012.
Bayrou/Macron "Bon courage, bonne chance" leur souhaite Dupont-Aignan "ils sont tous les deux défenseurs d'une mauvaise Union européenne" pic.twitter.com/ZtcvSk6FQ0
— franceinfo (@franceinfo) 24 février 2017
Emmanuel Macron a "été l'inspirateur de François Hollande, il a été le ministre de François Hollande, et son programme c'est la continuation de cette politique absurde économiquement et socialement", a déclaré Nicolas Dupont-Aignan.
Le débat de TF1 qui fâche
Nicolas Dupont-Aignan n'accepte toujours pas le débat souhaité par la chaîne de télévision le 20 mars est maintenu. Le candidat à la présidentielle menace d'"attaquer en référé" si le rendez-vous est maintenu. "J'ai écrit au CSA qui je pense va rappeler à l'ordre la chaîne", a-t-il déclaré. "C'est une rupture de la loi, de l'équité" a-t-il insisté. Et si le CSA ne lui donne pas gain de cause, "j'attaquerai TF1 en référé judiciaire et je gagnerai", a-t-il ajouté. "J'ai eu monsieur Hamon au téléphone hier qui me soutient dans ma démarche", a assuré Nicolas Dupont-Aignan.
Débat à 5 : Si le CSA ne rappelle pas à l'ordre TF1 "j'attaquerai en référé et je gagnerai" annonce Nicolas Dupont-Aignan #8h30Aphatie pic.twitter.com/3PJMfZBrCT
— franceinfo (@franceinfo) 24 février 2017
TF1 a annoncé mardi dernier l'organisation d'un débat télévisé le 20 mars entre les cinq candidats les mieux placés dans les sondages : François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Nicolas Dupont-Aignan avait réagi sur franceinfo en parlant de "viol démocratique" et protesté auprès du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). En revanche, le candidat de Debout la France a de nouveau "remercié" France Télévisions pour l'organisation de son émission prévue le 20 avril, trois jours avant le premier tour de la présidentielle, avec tous les candidats retenus par le Conseil constitutionnel.
L'indépendance de la justice
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielle, a commenté ce vendredi sur franceinfo l'affaire des assistants parlementaires du FN ainsi que l'affaire des emplois présumés fictifs de la famille Fillon. Dans les deux cas il a été question "d'instrumentalisation de la justice". "C'est ce que disent toutes les personnes qui font l'objet d'enquête", a déclaré le candidat de debout la France. "Il faut prendre garde au calendrier c'est évident mais j'ose espérer que notre justice est indépendante."
Un nouveau pacte économique et social
Nicolas Dupont-Aignan veut une loi pour limiter la rémunération des grands patrons. "On peut dire 50 fois, même 100 fois le Smic, mais au-delà c'est insupportable", a dénoncé le candidat Debout la France à la présidentielle, vendredi sur franceinfo, en réaction aux révélations sur l'augmentation des salaires des dirigeants d'Air France. Selon les représentants du personnel, la rémunération des patrons de la compagnie aérienne aurait augmenté de 41% en 2016. Un chiffre contesté par la direction qui indique une hausse de 17,6%.
"Il faut un nouveau pacte économique et social", a déclaré Nicolas Dupont-Aignan, évoquant une baisse des charges des PME, la suppression du RSI et la relocalisation, notamment en zone rurale. Le candidat a annoncé sa volonté de créer "une grande loi de participation", proposant que "l'impôt sur les sociétés diminue de 1% à chaque fois qu'il y a une tranche de 2% d'actionnaires salariés". "Il faut changer l'esprit de confrontation qu'il y a dans notre société (...) Chacun doit faire un geste." Une politique que le candidat à la présidentielle souhaite développer à l'échelle européenne. "Il faut conditionner l'ouverture des frontières au respect d'un socle minimum social et financier. C'est la seule façon de construire une Europe acceptable", a souligné Nicolas Dupont-Aignan. "L'Europe du dumping ne peut pas marcher (...) Elle est détestée des peuples parce qu'elle est injuste." "La plupart des patrons ne gagnent pas les salaires des patrons de Renault, d'Air France ou d'ailleurs. Donc pensons à ceux qui créent l'emploi", a conclu Nicolas Dupont-Aignan.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Nicolas Dupont-Aignan sur franceinfo le vendredi 24 février.
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