Pour Emmanuelle Cosse, François Hollande "sera candidat" en 2017
La ministre du Logement, invitée de franceinfo lundi, a souhaité que François Hollande brigue un second mandat présidentiel, "pour qu'il rende compte de son bilan".
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La ministre du Logement et de l'Habitat durable, invitée de franceinfo lundi 14 novembre, a souhaité que François Hollande se lance dans la présidentielle. "Je pense qu'il sera candidat. J'ai envie, pour qu'il rende compte de son bilan et qu'on puisse débattre pour de vrai et hors de la posture des désaccords qu'il y a eu à gauche", a déclaré Emmanuelle Cosse.
Selon la ministre, le bilan de François Hollande "est bon". "Il y a eu beaucoup d'incompréhensions. Je crois que cinq ans plus tard, on est dans une situation qui est bien meilleure que 2012. Cela ne veut pas dire que tous les problèmes sont réglés mais on a fait beaucoup de choses. Il faut qu'on continue", a-t-elle ajouté.
Le bilan de Hollande est-il bon ? "Il est bon [...] il faut qu'on continue" estime la ministre #8h30Aphatie pic.twitter.com/QFcxQGADdK
— franceinfo (@franceinfo) 14 novembre 2016
Le non à Jadot, le oui à Rugy
Emmanuelle Cosse votera "pour le vainqueur de la primaire de la gauche, même si c'est Valls, Montebourg ou François de Rugy". Alors que la primaire écologiste a désigné Yannick Jadot, la ministre et ex-secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a expliqué son choix parmi les postulants à la primaire à gauche : "Je soutiendrai François de Rugy pour le premier tour de la primaire à gauche. Je souhaite que cette primaire nous permette de défendre notre point de vue d'écologiste, qu'il y ait un vrai débat à gauche."
Pour Emmanuelle Cosse, Yannick Jadot "n'a pas le monopole de l'écologie" : "l'écologie peut être portée ailleurs que dans ce parti [EELV] et en n'ayant pas cette position d'isolement qui est extrêmement forte".
Notre-Dame-des-Landes : un recours assumé par la ministre
La Cour d'appel de Nantes doit se prononcer, ce lundi, sur la validité des arrêtés autorisant les travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). La ministre du Logement ne se prononce pas sur le fond du dossier. En revanche, elle a expliqué que "le point le plus faible depuis le début" dans ce dossier est le respect de la législation sur l'eau.
"Ces recours, je les connais bien, je les ai signés en première instance lorsque j'étais secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts", a rappelé Emmanuelle Cosse sur franceinfo. "J'étais chef de parti, j'ai signé au printemps 2015 un recours en première instance, a-t-elle précisé. J'ai toujours dit qu’il restait des recours sur la législation sur l’eau. C’est le point le plus faible depuis le début, c’est sur ce point qu’il y a une infraction aux législations européennes."
Opposition @emmacosse à #NDDL "J'ai signé des recours comme chef de parti, c'est pas schizophrénique" #8h30Aphatie pic.twitter.com/vUcEjZPZtg
— franceinfo (@franceinfo) 14 novembre 2016
Emmanuelle Cosse a annulé son déplacement à Nantes ce lundi. Elle assure que cela n'a rien à voir avec la décision de la Cour d'appel. "Ce n'est pas pour cette raison que j'ai annulé. Je serai à Nantes dans les jours qui viennent", a-t-elle déclaré sur franceinfo.
Trump inquiète la ministre du Logement
Interrogée sur l'élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, Emmanuelle Cosse, a déclaré avoir "beaucoup de craintes liées à ce qu'il a dit pendant sa campagne et liées à son entourage". "C'est quelqu'un qui s'est dit climatosceptique, anti-avortement, pro-armes à feu. Ce qui m'a beaucoup inquiétée, ce sont ses propos au niveau international", a-t-elle ajouté. Avec l'élection de Donald Trump, de nombreux pays craignent que les Etats-Unis "s'isolent et ne jouent pas leur rôle qui est important". Aux Etats-Unis, "il y a des craintes liées au racisme et ça, il faut l'entendre".
De nombreux Américains sont descendus dans la rue pour protester contre l'élection du milliardaire républicain : "C'est toujours trop tard de manifester après une élection. C'est avant qu'il faut se poser la question pour ne pas arriver à ça."
>> Emmanuelle Cosse, ministre du Logement, invitée de franceinfo, lundi 14 novembre
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