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Réforme des retraites : "J'estime depuis le départ que cette réforme est nécessaire et même indispensable", déclare Bruno Retailleau, sénateur LR

L'invité franceinfo soir Jean-François Achilli Du lundi au vendredi à 18h32

"Je pourrais retourner ma veste" mais "il faut dire la vérité aux Français", déclare jeudi sur franceinfo le président du groupe Les Républicains au Sénat.

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Radio France

Publié le 02/02/2023 20:54

Temps de lecture : 2min

Bruno Retailleua, sénateur LR était l'invite du 18h20 franceinfo, le 2 février 2023.  (FRANCEINFO / RADIO FRANCE) — Bruno Retailleua, sénateur LR était l'invite du 18h20 franceinfo, le 2 février 2023. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"J'estime depuis le départ que cette réforme est nécessaire et même indispensable", défend jeudi 2 février sur franceinfo Bruno Retailleau, sénateur de Vendée, président du groupe Les Républicains au Sénat, alors que les discussions sur la réforme des retraites démarrent lundi 6 février à l'Assemblée nationale. "Les retraites vont accuser un déficit cumulé d'au moins 150 milliards d'euros sur dix ans, précise le président du groupe LR au Sénat. C'est le Comité d'orientation des retraites, le COR, qui le dit et il le calcule avec une hypothèse hyper optimiste de chômage à 4,5%".

Dans une telle situation, "on ne peut pas tenir ce régime des retraites", d'autant qu'"il y a un déséquilibre démographique et il y a toujours plus de pensionnés et toujours moins de cotisants. Comment on fait ?", s'interroge-t-il. Ces arguments ne convainquent pas pour autant les salariés et les opposants à cette réforme, car "personne n'a envie de travailler deux ans de plus", mais c'est une réforme réaliste malgré cette forte opposition, selon Bruno Retailleau, "je pourrais retourner ma veste" mais "il faut dire la vérité aux Français", même si la dernière mobilisation a été importante mardi dernier. "Si on ne travaille pas plus on s'appauvrit, c'est le choix qu'on a à faire".

"Les gens se s'y retrouvent plus"

Bruno Retailleau critique Emmanuel Macron qui "pendant cinq ans a indiqué qu'il n'y avait pas besoin d'aller au-delà de 62 ans. Là il y a une responsabilité du politique, quand il dit que ce sera 62 ans et que tout à coup il dit que ce sera 65 ans. Les gens se s'y retrouvent plus", dénonce-t-il. Les sénateurs LR voteront la réforme des retraites et Bruno Retailleau espère que les députés Les Républicains en feront de même. Sinon, "ce serait paradoxal" parce que la plupart "étaient aux côtés de Valérie Pécresse lors de la dernière campagne présidentielle pour repousser l'âge de départ à la retraite à 65 ans".

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