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Matthieu Orphelin fait "un bilan plutôt accablant" de ses 20 mois dans le groupe LREM, estime le député socialiste Boris Vallaud

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Le député des Landes était l'invité du 19h20 politique de franceinfo mercredi.

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Publié le 06/02/2019 21:41

Temps de lecture : 2min

Boris Vallaud, député PS des Landes, le 6 février 2019 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"J'imagine que ce n'est pas simple, que c'est un choix réfléchi de sa part", a réagi mercredi 6 février sur franceinfo Boris Vallaud, député des Landes et porte-parole du PS, après le départ du député du Maine-et-Loire Matthieu Orphelin du groupe La République en marche (LREM).

"Il se fonde sur un bilan personnel qu'il fait des 20 mois durant lesquels il a été dans le groupe de LREM, qui est un bilan plutôt accablant, et pas seulement sur la question de la transition écologique", commente Boris Vallaud, qui trouve Matthieu Orphelin "courageux".

"Moment de lucidité"

Le député des Landes reconnaît que la question environnementale "est au cœur" de l'engagement de Matthieu Orphelin depuis des années. "Il fait un diagnostic qui est, quelques mois après, le même que celui qui avait conduit Nicolas Hulot à quitter le gouvernement."

Mais pour Boris Vallaud, Matthieu Orphelin va plus loin en disant "ce que devrait être le moteur de son action politique, de celle de la majorité : la recherche de justice, d'égalité. Il parle des valeurs et d'un certain nombre de choses qui l'ont heurté".

Le député des Landes estime que Matthieu Orphelin "est dans un moment de lucidité, un sentiment partagé par beaucoup, qu'il n'avait pas voté pour cela, qu'il ne s'était pas engagé pour cela".

"La gauche et la droite, c'est différent"

Au lendemain de l'adoption en première lecture par les députés du texte de loi dite "anti-casseurs", où 50 députés LREM se sont abstenus, Boris Vallaud estime que la situation est "compliquée pour le groupe En Marche !. Mais c'est compliqué pour le pays depuis des mois", rappelle-t-il.

Pour le député des Landes, "un certain nombre de parlementaires se rendent compte que tout ne se vaut pas, que la gauche et la droite, c'est différent".