Endométriose : le rejet de la proposition de loi du RN est "un exemple frappant du sectarisme" de la Nupes, selon la députée RN Laure Lavalette
La député RN du Var Laure Lavalette a dénoncé ce vendredi 6 octobre sur France info "un exemple frappant du sectarisme et du dogmatisme" des députés de gauche, après le rejet de ces derniers de la proposition de loi du RN visant à accompagner les femmes souffrant d'endométriose.
Le rejet de la proposition de loi du RN visant à mieux accompagner les femmes atteintes d'endométriose, ce mercredi 4 octobre en commission des Affaires sociales, est "un exemple frappant du sectarisme et du dogmatisme" des groupes politiques de gauche, a dénoncé ce vendredi 6 octobre la députée du Rassemblement national Laure Lavalette.
Ce texte, qui doit être réexaminé en séance publique le 12 octobre lors de la niche du groupe, prévoit d'accorder aux quelques 1,5 à 2,5 millions de femmes atteintes un statut d'affection de longue durée (ALD) "exonérante", avec prise en charge totale des soins.
"Il y a des sujets qui sont transpartisans et l'endométriose en est un.
Laure Lavalette, députée RN ( Rassemblement National)franceinfo
La gauche parlementaire s'abstient
La gauche parlementaire reproche au RN de vouloir se donner une image de défenseur des droits des femmes, en reprenant en partie des propositions d'une résolution que la députée LFI Clémentine Autain avait fait adopter à l'unanimité en janvier 2022. Une partie des députés Nupes se sont abstenus à l'exception de certains comme l'écologiste Sandrine Rousseau qui ont voté contre.
"Ils vont avoir du mal à expliquer aux femmes malades d'endométriose qu'ils ne l'ont pas voté car c'est nous qui le portions", a estimé la députée RN. "Il y a des sujets qui sont transpartisans et l'endométriose en est un. Tout ce qui peut toucher à la maladie ne devrait pas faire débat. Cela déshonore l'institution et la cause des femmes".
Interrogée également sur les annonces de la ministre des Solidarités Aurore Bergé, qui prévoit la création de 6 000 places "de répit" pour permettre aux aidants de se reposer, Laure Lavalette assure que "tout ce qui va pouvoir aider les aidants et qui va dans le bon sens, nous le validons". "Nous allons toutefois être attentifs de savoir comment ça va être mis en place".
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