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Vidéo "Je le copie, comme un gosse" : comment Aurélien Pradié, député LR, s'inspire de Jacques Chirac

Publié le 04/06/2023 13:19 Mis à jour le 04/06/2023 13:19

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France 2

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Durant les débats parlementaires sur la réforme des retraites, Aurélien Pradié s'est illustré en adoptant la ligne d'une "droite sociale", un positionnement éloigné de celui de sa famille politique, Les Républicains. Le député dit s'être inspiré de Jacques Chirac. Extrait de "Succession", diffusé dans "13h15 le dimanche".

Aurélien Pradié revendique son admiration pour Jacques Chirac, perçu comme un président ayant incarné une "droite sociale". Comme ce dernier, "par un peu de mimétisme", il semble d'ailleurs s'être pris de passion pour les arts premiers. Et c'est au Musée du quai Branly-Jacques Chirac que le député du Lot, filmé par les équipes de "13h15 le dimanche", reconnaît s'être inspiré de celui qui a gouverné la France de 1995 à 2007. Le personnage le fascine depuis son adolescence : "Je le copie, comme un gosse. (...) Mais on évite de dire qu'on aime Chirac à 15 ans. Parce qu'on ne veut pas passer pour un taré."

"On s'accoutume à une dégradation de notre démocratie parlementaire, notre démocratie sociale"

Mais comment Aurélien Pradié voit-il la situation actuelle ? "On est dans une période où tout est extrêmement accéléré, on passe d'une polémique à une autre. On s'accoutume à une dégradation de notre démocratie parlementaire, notre démocratie sociale. On passe d'une dégradation à une autre sans se poser beaucoup de questions", estime-t-il.

Que pense le député LR du Lot de l'hypothèse, émise par Emmanuel Macron l'été dernier, de rejoindre un gouvernement d'union nationale qui serait élargi jusqu'au Parti communiste de Fabien Roussel ? Il émet quelques réserves : "Si l'hypothèse, c'est un gouvernement d'union nationale qui va des communistes jusqu'à la droite, pourquoi pas. On n'en est pas tout à fait là. On est à un moment où on perd tous les repères dans cette démocratie. Si la droite et la gauche passent leur temps à essayer de se faire débaucher par Emmanuel Macron, les seuls repères stables qui resteront dans la démocratie, c'est l'extrême droite et l'extrême gauche. Et ce jour-là, c'est la catastrophe."

Extrait de "Succession", diffusé dans le magazine "13h15 le dimanche" le 4 juin 2023.

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