Désarmement de la police municipale : "C'est à chacun des maires de prendre la décision", selon Cyrielle Chatelain présidente du groupe Écologiste
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Cyrielle Chatelain, présidente du groupe Écologiste et social à l'Assemblée nationale, était l'invitée de franceinfo lundi 7 juillet. Elle a notamment évoqué la question du désarmement de la police nationale.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Faut-il donner plus de pouvoir à la police municipale, comme le propose le gouvernement, ou à l'inverse, désarmer la police municipale, comme le propose la présidente du groupe Insoumis Mathilde Panot, Une police municipale, dit-elle, "n'a pas besoin d'être armée. [...] Une police de proximité, ça a existé, ça fonctionnait extrêmement bien et nous regrettons qu'elle ait été démantelée".
Franceinfo : Est-ce que Mathilde Panot a raison ?
Cyrielle Chatelain, présidente du groupe Écologiste et social à l'Assemblée nationale : Est-ce qu'elle a raison de dire que ce n'est pas aux policiers municipaux de faire le travail de la police nationale ? Oui, c'est ce que disent tous les maires écologistes. On ne peut pas avoir un État qui se décharge de ses responsabilités régaliennes sur les maires. C'est la première chose.
Franceinfo : Mathilde Panot dit qu'"il faut désarmer les polices municipales quand nous gagnerons des villes, nous les désarmerons." Est-ce que vous êtes d'accord avec elle ?
Cyrielle Chatelain : Sur le désarmement en tant que tel, moi, je vais être dans la philosophie écologique. C'est-à-dire que je pense que c'est à chacun des maires de prendre la décision. Il y a des villes qui ont déjà été armées. C'est aux maires de choisir s'ils désarment ou non. Il y a des villes où il n'y a pas encore d'armes.
En fait, on a des villes différentes. Je ne vais pas vous apprendre que les réalités locales peuvent être très différentes, que le dispositif de sécurité peut être différent. Et moi, ce que j'entends principalement quand j'échange avec des responsables de la police ou de la préfecture, c'est par exemple le manque d'enquêteurs. Aucun ne me dit "J'ai besoin de policiers municipaux pour aller démanteler des réseaux de narcotrafic." Pour démanteler les réseaux de narcotrafic, on a besoin d'enquêteurs, on a besoin de suivis pour savoir où va l'argent, donc on a besoin de moyens de police nationale de manière importante pour que, justement, la police municipale puisse faire aussi son travail.
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