Vote de confiance : les socialistes au centre du jeu pour l'après-Bayrou ?

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Article rédigé par franceinfo - T. Leriche - Édité par l'agence 6Médias
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Le PS, reçu jeudi 4 septembre par le Premier ministre, se positionne pour obtenir Matignon après la chute annoncée de François Bayrou. Le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, a assuré que son groupe ne censurerait ni un gouvernement PS ni un gouvernement RN. Il a rapidement été recadré par Bruno Retailleau, le chef du parti.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Olivier Faure reçu le jeudi 4 septembre à Matignon. Avec la chute quasi certaine du gouvernement le 8 septembre, le premier Secrétaire du Parti socialiste avance ses pions, et se présente déjà comme l'alternative logique à François Bayrou : "Il n'y a aucune solution majoritaire, donc nous avons le mérite de présenter une offre. Il y a là une base de travail sur laquelle nous pouvons entamer des discussions."

Pour le PS, il est désormais temps de discuter, mais sur la base de leur budget présenté il y a quelques jours, comme une contre-proposition au projet du gouvernement. En cas de compromis avec le bloc central, les socialistes pourraient décrocher Matignon.

Deux lignes chez Les Républicains ?

Laurent Wauquiez, président du groupe LR à l'Assemblée, a promis de ne pas y faire obstacle : "On ne censurera pas un gouvernement socialiste, on ne censurera pas un gouvernement du RN. J'essaie d'être cohérent avec ce que je vous dis. Je vous dis que je suis pour la stabilité politique. Nous ne faisons pas partie de ceux qui font tomber des gouvernements dans ce pays." Le président des Républicains, Bruno Retailleau, rejette d'emblée un tel scénario : "Si un gouvernement socialiste devait mener une politique contraire aux intérêts de la France, le devoir de la droite serait de l'empêcher."

Reste encore à savoir qui pourrait composer ce nouveau gouvernement de compromis. Raphaël Glucksmann, leader du mouvement Place publique, se dit bien ouvert à des discussions avec le bloc central : "On peut essayer autre chose. Un Premier ministre de gauche qui annonce d'emblée une méthode. La méthode, c'est celle du compromis." De son côté, La France insoumise a déjà averti qu'elle censurera tout gouvernement qui ne porte pas un programme de rupture.

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