Incarcération de Nicolas Sarkozy : comment la presse européenne a traité cette actualité ?

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Article rédigé par franceinfo - G. Dehlinger - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Alors que Nicolas Sarkozy a été incarcéré mardi matin, la presse européenne n'est pas passée à côté de cette actualité.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

À la une du journal belge, Nicolas Sarkozy sous écrou. Ici, c'est la mise en scène de son départ qui interpelle. Un de nos confrères belge raconte : "Le rassemblement qui était organisé ce matin devant son domicile a été fait et pensé par Louis, son fils, qui a été élevé aux États-Unis, qui était habitué à la communication politique américaine, et il visait à donner l'image de son père comme d'une victime, victime de la justice. D'ailleurs, j'ai entendu dans la foule : 'La justice doit passer au kärcher'".

Ouverture aussi sur l'épouse, Carla Bruni oblige. L'ex-président Nicolas Sarkozy est entré dans la prison de la Santé. Ici, trois sujets racontent le passé de l'ancien président : ses relations avec Kadhafi, son union avec l'italienne Carla Bruni, les photos, les deux livres, l'affaire Dreyfus et le Comte de Monte-Cristo qu'il va emporter dans sa cellule.

En Suisse, on s'étonne des attaques contre la justice

La BBC n'en a fait qu'une brève à midi. Et la présentatrice précise qu'il commence une peine de 5 ans de prison pour association de malfaiteurs dans l'affaire des financements libyens pour sa campagne de 2007. Il a fait appel.

En Suisse, on s'étonne des attaques contre la justice. "Les spécialistes du droit vous le diront, un ancien président condamné, c'est en fait la preuve que la justice fonctionne, que personne n'est au-dessus des lois. Mais ça, c'est une parole que les soutiens de Nicolas Sarkozy ne sont pas encore prêts à entendre aujourd'hui", a assuré la journaliste suissesse.

Pour la TVE en Espagne, rien ne va plus en France. La situation est insolite dans El País. "On vit une succession de crises institutionnelles, politiques et ce cambriolage au Louvre où, pour certains, on a atteint le pire : une dette abyssale, un pays ingouvernable. Et selon les sondages, cela se traduit par une ascension imparable de l'extrême droite de Marine Le Pen", évoque-t-on de l'autre côté des Pyrénées.

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