Gratte-ciel, le terrain de jeu des escaladeurs de l'extrême

Publié le 04/05/2025 11:19

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franceinfo - M. Justet, C. Ricco, A. Landot

France Télévisions

Anthony Andolfo avait été condamné en 2024 à sept jours de prison ferme en Australie après avoir escaladé un gratte-ciel sans harnais. Cela n’a pas empêché le Français de s’attaquer à la tour Montparnasse (Paris), au matin vendredi 2 mai. Une montée de 210 mètres, toujours sans aucun équipement de sécurité.

Au cœur des villes, les bâtiments sont leurs terrains de jeux. À la seule force de leurs bras et de leurs jambes, et souvent sans aucune sécurité, les grimpeurs de l'extrême repoussent toujours un peu plus les frontières de leur discipline, parfois sous les yeux de spectateurs intrigués. Dernier exemple en date, vendredi 2 mai, un grimpeur, Anthony Andolfo, a escaladé les 210 mètres de la Tour Montparnasse avant d'être arrêté par la police. Dans le monde, ils ne sont qu'une poignée à pratiquer cette activité. Des sportifs de haut niveau s'entraînant plusieurs heures par jour.

Une pratique illégale

Dans cette discipline, tous redoutent la même chose : l'accident. En 2023, un Français de 30 ans a trouvé la mort en essayant d'escalader sans aucune sécurité un gratte-ciel à Hong Kong. Une passion dangereuse et interdite dans beaucoup de pays. En France aussi, la pratique reste illégale. “Quand on grimpe, on n'a pas d'accord, on ne signe rien. On se prépare et on y va, on fonce. Ce qu'on fait est relativement bien vu heureusement”, assure Alexis Landot, grimpeur urbain.

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