Mondiaux de natation : Léon Marchand à nouveau en or et sur le toit du monde

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Article rédigé par France 2 - E. Théobald, A. Chuzeville, A. Girard, J. -L. Boulesteix, G. Liaboeuf. - Édité par l'agence 6médias
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Léon Marchand a rapporté à la France sa 8ème médaille aux Championnats du Monde de natation à Singapour. À 23 ans, le Toulousain est désormais septuple champion du monde. La Léon-mania n'est pas près de s'arrêter.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Il n'a laissé aucune chance à ses adversaires. "Léon Marchand s'est fait peur, nous a fait peur ce matin. Mais là, on a retrouvé le roi des bassins", commentait en direct le journaliste Alexandre Boyon, alors que le jeune Français était seul au monde pendant la course. "Il est toujours en avance sur ses adversaires. C'est un boulevard également, près de 4 secondes", a conclu le commentateur.

Léon Marchand signe la 5e meilleure performance de tous les temps au 400 mètres 4 nages. Une 2e médaille d'or en une semaine et un nouveau titre pour le roi Léon. "J'ai fait une belle course ce soir. J'étais à la une, j'ai fait ma course. C'était très difficile en brasse et en crawl, comme tous les 400 mètres de nage, mais je retiens que la flamme, elle est toujours là", livre le chouchou du public français.

Un public toujours derrière Léon Marchand

La flamme olympique, les Parisiens s'en souviennent comme si c'était hier. Certes, dimanche, la fanzone était beaucoup plus déserte, mais la Léon-mania continue. "Allez Léon ! Oh là là ! Il les atomise, quoi !", lâche un spectateur, admiratif. Quatre médailles d'or, une de bronze aux derniers JO. Même pendant d'autres épreuves, c'est lui qu'on regarde, quitte à interrompre une compétition au Grand Palais, devant des athlètes médusés. La presse internationale s'en mêle. Mais d'un naturel timide, la vague des JO lui donne le vertige. Alors Léon Marchand s'exile quelques mois en Australie, sur une planche de surf, jamais vraiment loin de l'eau.

On le voit à l'Open de tennis d'Australie, à un prix de Formule 1. Les marques le réclament, comme dans une pub pour l'un des leaders des vêtements sportifs, aux côtés des deux autres stars mondiales du sport français que sont Kylian Mbappé et Victor Wembanyama. "Ils ont une image qui est assez lisse, ce sont des personnages qui sont assez discrets, aussi bien Victor que Léon Marchand, et donc les marques, ça leur plaît. C'est-à-dire que le grand public aime se retrouver dans certains athlètes", explique Ludovic Dumas, président de Nineteen Sports Consulting, ancien directeur sponsoring du PSG. Et ce n'est sans doute pas fini. Prochain objectif, Los Angeles 2028, où il tentera à nouveau de nous faire rêver.

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