Communes rurales : comment endiguer la chute des commerces de proximité ?

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Article rédigé par France 2 - J. Dubois, T. Breton, A. Alvarez - Édité par l'agence 6Medias
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Une nouvelle génération pourra-t-elle endiguer la chute des commerces de proximité dans nos campagnes ? Malgré les fermetures et la concurrence des grandes surfaces et du e-commerce, de nombreux programmes ont été lancés, accompagnés d’aides.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Au détour du village, le café-épicerie de Balizac (Gironde) a ouvert il y a trois mois à peine. Pascal Szitas, 38 ans, vit depuis 10 ans dans la commune. Cet ancien commercial du privé a quitté son poste pour se lancer dans l'aventure du commerce rural. Après un an et demi de travaux, son café-épicerie, qui fait également dépôt de pain, a vu le jour. Le premier supermarché et la première boulangerie se situent à sept kilomètres. "La baguette, c'est un peu le produit d'appel que tout le monde va venir chercher. Et puis, l'idée, c'est qu'après, quand on passe par là, on prend le petit truc dont on a besoin", explique le gérant du café. De quoi permettre aux habitants de faire quelques courses à deux pas de chez eux sans être tributaires de leur voiture.

Plus de 60 % des villages dépourvus de commerce alimentaire

L'épicier travaille avec des producteurs locaux qui livrent le magasin chaque semaine. Comme Catherine Bout, qui fait du fromage de chèvre dans la commune voisine. "Ça permet de faire plus de ventes pour moi parce que je ne peux pas à la fois produire et accueillir le public. Donc c'est très bien d'avoir des points de vente de ce type-là et puis c'est faire marcher une économie locale", détaille la productrice de fromage à Noaillan.

Pour que le commerce voie le jour, il a fallu transformer une maison d'habitation. Le café-épicerie anime désormais la vie du village. Les habitants s'y retrouvent volontiers autour d'un verre en fin de journée.

Balizac peut désormais profiter de son café-épicerie, mais tous les villages n'ont pas cette chance. En 2021, selon l'INSEE, 62 % des communes françaises n'avaient pas de commerce alimentaire.

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