Chikungunya : 154 cas recensés depuis le début de l’été en métropole

Publié le 24/08/2025 21:13

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France 2 - J. Vitaline, E. Pépin, E. Pirosa. Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

La France métropolitaine bat des records de cas de chikungunya. En cause, la prolifération de moustiques tigres désormais présents dans plus de 80 % des départements.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder dans son intégralité.

Un petit lotissement des Bouches-du-Rhône concentre toute l'attention des autorités sanitaires. À Vitrolles, 33 cas autochtones de chikungunya ont été recensés cet été. Après avoir été piqué par plusieurs moustiques début août, un habitant est convaincu d'avoir contracté le virus. "Je me suis levé le matin avec de grosses douleurs partout, des douleurs musculaires, des douleurs articulaires. J'avais beaucoup de mal à me lever et à marcher même. En fin de journée, j'ai eu une forte fièvre et je suis resté comme ça trois, quatre jours", explique Sam Ben Ahmed, habitant de Vitrolles. La commune est devenue le plus grand foyer de chikungunya jamais observé en France métropolitaine.

154 cas recensés depuis mai en France

Cette maladie tropicale est transmise par le moustique tigre qui prolifère en Europe. Alors à Vitrolles, comme dans d'autres villes françaises, les démoustications se multiplient pour éradiquer les insectes potentiellement infectés. La mairie collabore avec l'EID (Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen), un organisme spécialisé, pour cibler et traiter les zones à risque. "Il y a eu des traitements par l'EID, à la fois sur les espaces publics, autour des maisons, le long du petit canal, dans le parc et à proximité de la rivière. Mais également, et c'était plus compliqué, arriver à convaincre les habitants, les propriétaires des petites maisons pavillonnaires, de laisser entrer l'EID dans leur jardin pour traiter les espaces privés", détaille Loïc Gachon, maire (PS) de Vitrolles. Des jardins et balcons où les moustiques s'installent dans la moindre surface d'eau stagnante. Désormais, certains habitants redoublent de vigilance.

Au total, en métropole, 154 cas ont été recensés depuis le mois de mai.