Billets sous le matelas : pourquoi faut-il en avoir chez soi comme le recommande la Banque centrale européenne ?
La Banque centrale européenne vous conseille de garder du cash à la maison. Elle recommande ainsi aux citoyens de garder du liquide sur soi en cas de crise, ce qui n'est pas de nature à rassurer en cette période d'incertitude économique.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Conserver de l'argent liquide précieusement chez soi, de quoi tenir quelques jours en cas de crise, c'est ce que recommande la Banque centrale européenne (BCE). Car pendant la pandémie de Covid-19, les distributeurs de billets avaient été pris d'assaut. De même, en avril dernier, la panne d'électricité qui avait frappé l'Espagne, le Portugal et le sud de la France avait rendu impossible le paiement par carte bancaire. Alors, les Français ont-ils déjà du liquide de côté en cas de crise ?
Un Stéphanois en visite à Paris dispose de 45 euros sur lui. "Si demain, il y a une grosse panne, qu'est-ce qu'on fait ? On n'en a pas, puis on ne va pas aujourd'hui retirer et mettre de l'argent de côté, au cas où il y ait une panne. On n'en est pas arrivé là, mais peut-être qu'un jour il faudrait qu'on y pense, à refaire des bas de laine comme avant", réagit-il à la nouvelle. Et un passant d'ajouter : "À vrai dire, je n'y ai pas pensé et je n'ai pas mis de côté, mais maintenant que vous me le dites, je pense qu'il vaudrait mieux qu'on mette de côté pour 3-4 jours au cas où."
Des recommandations déjà présentes en Europe
Les Pays-Bas, l'Autriche et la Finlande recommandent déjà à leurs habitants de garder chez eux entre 70 et 100 euros par personne, de quoi tenir 72 heures. En France, un kit d'urgence existe aussi pour préparer les crises et même pour certains pays comme la Suède, en cas de guerre. Une brochure recommande de garder de l'argent chez soi pour au moins une semaine, une prévenance utile, car les crises risquent de se multiplier selon Maxime Chipoy, dirigeant de MoneyVox.
"Entre les catastrophes climatiques, les risques de cybersécurité ou d'attaques informatiques, et puis les risques géopolitiques de déstabilisation, on peut avoir de plus en plus ce type de problème sur nos moyens de paiement modernes", livre cet expert. À noter que la Finlande teste actuellement des distributeurs de billets automatiques capables de résister aux risques de coupure et de cyberattaque.
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