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Attaque mortelle d'un fourgon dans l’Eure : la colère des agents pénitentiaires

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Article rédigé par France 2 - C. Colnet, A. Brignoli, M. Selli, A. Morel, A-M. Boudin, France 3 Régions
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Les syndicats pénitentiaires ont rencontré, mercredi 15 mai, le ministre de la Justice Éric Dupont-Moretti. Ils ont discuté de mesures supplémentaires après la mort en service de deux agents, tués par un commando dans l'Eure.

L'émotion sur tous les visages. De Dijon à Aix-en-Provence, en passant par Caen, des milliers de surveillants sont en deuil et les prisons sont à l'arrêt. Dans la ville normande, beaucoup connaissaient les victimes de l’attaque. Chacun s'identifie aux agents pris pour cible. "Je suis un peu déconcerté et décontenancé", indique un agent. Devant chaque établissement, les surveillants marquent une minute de silence en hommage à leurs collègues suivi parfois d’applaudissements. Opération prison morte : ni parloir, ni promenade. Aujourd'hui seul, le service minimum est assuré.

Des demandes entendues par le gouvernement 

Les agents demandent d’urgence le renforcement de leur sécurité sur les extractions. Selon eux, les transferts de détenus sont trop nombreux. Il faudrait développer les visioconférences notamment avec les magistrats. Autre demande : des véhicules blindés et banalisés. Les syndicats pénitentiaires ont été reçus par le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti. Ils évoquent plusieurs promesses du gouvernement. "Il y a des annonces importantes et rapides qui vont pouvoir être mis en place au niveau de l’armement et des équipements des véhicules", explique un syndicaliste. 

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