Tabagisme : la France compte quatre fois moins de fumeurs qu'il y a 10 ans

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Article rédigé par France 2 - F. Griffond, A. Chopin, J. Poirier, N. Salem, M. Birden, M. Niewenglowski, T. Mongellaz, D. Aysun - Édité par l'agence 6Medias
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Le tabagisme est en nette baisse avec 4 millions de fumeurs quotidiens en moins en l'espace de 10 ans, selon le dernier rapport de Santé publique France. Comment expliquer ce recul ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

De plus en plus de Français réussissent à se passer de la cigarette, même si, pour certains, l'addiction est trop forte. "J'ai arrêté du jour au lendemain, ça a duré bien un an, un an et demi, mais après j'ai repris. Je fréquentais trop de fumeurs", partage un passant.

Le tabagisme recule en France. Depuis 2021, on est passé de 25 à 18 % de fumeurs. Marina Glorieux, elle, a réussi à décrocher du tabac depuis le mois de mai. "Je ne pensais pas que j'y arriverais aussi facilement. Je pensais que ce serait plus dur. J'avais peur de ne pas tenir. Je tiens et je suis super contente. Je trouve ça génial", confie l’ex-fumeuse. Elle a fait appel à une infirmière tabacologue à l'hôpital. Les équipes de France Télévisions l’avaient filmée lors d’une consultation remboursée par la Sécurité sociale.

Des accompagnements

Un soutien psychologique et une aide concrète avec la prescription de substituts de nicotine comme des patchs, des gommes ou des pastilles. "C'est très difficile de s'arrêter sans rien. C'est compliqué aussi parce que ça peut déclencher le sevrage tabagique, de l'angoisse, de l'anxiété, de l'agacement. L'utilisation des substituts nicotiniques permet de réduire tous ces symptômes", avait alors expliqué Julie Marty, infirmière, tabacologue au centre hospitalier des Quatre Villes, Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

Des substituts que les fumeurs peuvent se faire rembourser à condition d'avoir une prescription. "Quand on leur apprend qu'il y a une prise en charge, parce qu'ils ne sont pas tous au courant, ça les rassure dans le processus d'arrêt", indique Elsa Sebbane, docteure en pharmacie.

Il existe d'autres méthodes pour arrêter, comme l'acupuncture, un accompagnement avec un psychologue ou même l'hypnose. Mais ces méthodes non remboursées ont un coût, ce qui explique en partie que le tabagisme touche deux fois plus les ouvriers que les cadres.

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