Boulangeries : un patron reçoit une amende de 80 000 euros pour avoir fait travailler ses salariés un 1er mai

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Article rédigé par France 2 - A. Guin, M. Birden, Y. Kadouch
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Le patron d'une enseigne de boulangerie a reçu près de 80 000 euros d'amende pour avoir ouvert ses commerces un 1er mai... Il avait décidé d'ouvrir ses boutiques en accord avec ses salariés, dit-il, qui étaient tous volontaires.

Mauvaise surprise pour Jean-François Bandet, patron de boulangeries. Il a reçu une convocation au commissariat pour avoir fait travailler ses salariés le 1er mai. “C'est une convocation judiciaire que j'ai reçue il y a deux semaines à peu près”, a-t-il assuré. En 2021, l'inspection du travail le sanctionne et lui propose une amende de 10 000 euros. Il refuse de la régler. Désormais, elle est majorée. Près de 80 000 euros lui sont réclamés.

Les boulangeries des commerces jugés comme non essentiels

“On a été surpris et on trouve ça un petit peu absurde, déjà par le montant de l'amende qui correspond peut-être à 30 fois le bénéfice de la journée en question”, a-t-il déploré. Une amende basée en partie sur le nombre de salariés dans ses trois boutiques à l'époque. Durant le jour de la fête du travail dans les commerces jugés non essentiels, seul le gérant d'une entreprise peut travailler. Une règle qui divise les clients.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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