Voix divergentes au PS concernant la réintégration d'Olivier Falorni, tombeur de Ségolène Royal
Tombeur de Ségolène Royal à la Rochelle, le dissident Olivier Falorni ne sait pas s'il pourra siéger au sein du groupe socialiste. Martine Aubry a déclaré refuser de le réintégrer tandis que des proches de François Hollande se montrent moins fermés.
Tombeur de Ségolène Royal à la Rochelle, le dissident Olivier Falorni ne sait pas s'il pourra siéger au sein du groupe socialiste. Martine Aubry a déclaré refuser de le réintégrer tandis que des proches de François Hollande se montrent moins fermés.
Le tombeur de Ségolène Royal à La Rochelle, le dissident Olivier Falorni, ne sera pas réintégré au PS, a assuré dimanche Martine Aubry, mais deux proches de François Hollande ont été beaucoup moins catégoriques sur son avenir au sein du futur groupe socialiste à l'Assemblée. La Première secrétaire du PS a réitéré sur TF1 que M. Falorni ne serait "bien sûr" pas réintégré au sein du parti : "Il a été élu avec les voix de la droite et d'extrême droite et alors qu'il était second il s'est maintenu", a-t-elle commenté. "Ce qui s'est passé là n'est pas bien".
Les contradictions de Rebsamen
Mais pendant la soirée, le maire de Dijon François Rebsamen, proche du président François Hollande, a analysé l'échec de Mme Royal en le qualifiant de "parachutage qui s'est mal passé, tout simplement". Concernant la possibilité pour M. Falorni de siéger sur les bancs du PS à l'Assemblée, le président des sénateurs socialistes a expliqué que "c'est le groupe socialiste qui le dira". "Il sera mal reçu dans un premier temps en tout cas", a averti celui qui avait codirigé la campagne de Mme Royal à la présidentielle de 2007, mais "le suffrage universel s'est exprimé après tout".
Interrogé plus tard dans la soirée sur iTélé, M. Rebsamen a corrigé: "Je pense qu'il ne sera pas intégré dans le groupe +socialistes et apparentés+ à l'Assemblée nationale", a-t-il déclaré. "Finalement, c'est une élue nationale reconnue, notre candidate de 2007, qui est battue sévèrement, et un ami qui est de facto exclu de ce groupe", a regretté M. Rebsamen.
Cambadélis : "Je ne crois pas qu'il soit juste de le considérer comme socialiste"
De son côté, le député PS de Seine-Saint-Denis Bruno Le Roux a estimé que "pour l'instant, il ne peut y avoir de réintégration automatique (de M. Falorni) dans le groupe. Mais le problème se posera car il s'est toujours revendiqué du Parti socialiste", a-t-il déclaré sur LCP.
Bertrand Delanoë, maire de Paris, a affirmé que le nouveau député de Charente-Maritime siègerait à l'Assemblée comme "divers gauche" et non dans le groupe socialiste. Le député PS Jean-Christophe Cambadélis a observé : "Il a été exclu du Parti socialiste (...) Je ne crois pas qu'il soit juste de le considérer comme socialiste".
Falorni, "consterné", siègera "à gauche"
L'intéressé, interrogé par l'AFP, a jugé "consternant" de voir "l'appareil" socialiste "parisien s'enfermer dans son aveuglement". "Et moi, de toute façon, je siégerai à gauche", a-t-il affirmé.
En milieu de semaine, la compagne du chef de l'Etat Valérie Trierweiler lui avait apporté son soutien, alors même que François Hollande et les dirigeants du PS avaient décidé de soutenir Ségolène Royal. Ce message, diffusé via Twitter et qui a entraîné un mini-séisme politique à gauche, n'a "pas arrangé les choses, pourrais-je dire pudiquement", a commenté la présidente de Poitou-Charentes dimanche soir. Ségolène Royal a estimé que sa défaite était "le résultat d'une trahison politique", considérant que le nouvel élu était "un député de droite".
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