Cet article date de plus d'onze ans.

Vidéo Michel Sapin n'est pas candidat pour Matignon

Publié le 17/12/2013 10:46 Mis à jour le 17/12/2013 13:17

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franceinfo avec AFP

France Télévisions

Estimant qu'il ne fallait pas changer de Premier ministre, le ministre du Travail a plaidé pour "la continuité dans l'action".

Michel Sapin a réfuté une nouvelle fois, mardi 17 décembre sur i-Télé, toute ambition pour Matignon. Le ministre du Travail a affirmé qu'il ne voyait "pas pourquoi on changerait aujourd'hui de Premier ministre". Il a plaidé pour "la continuité dans l'action" : "Il faut que ce soit les mêmes équipes."

Michel Sapin reste donc un soutien de Jean-Marc Ayrault, alors que certains membres du gouvernement, comme Manuel Valls ou Laurent Fabius, ont sorti les couteaux le week-end précédent, comme le décrypte Le Monde.

A la question de savoir s'il pouvait être candidat au poste de Premier ministre au regard de ses bons résultats du moment, le ministre a raillé : "Si, à chaque fois qu'un ministre réussit à peu près ce qu'il fait, il devait devenir Premier ministre, il faudrait plusieurs gouvernements." Il a par ailleurs expliqué qu'il n'était pas candidat pour des raisons personnelles. "J'ai une relation au président de la République un peu particulière", qui peut compliquer les choses dans un éventuel couple exécutif, estime Michel Sapin.

"Des conséquences sur la courbe du chômage"

Sans rentrer dans le jeu du "pronostic" sur les chiffres des inscrits à Pôle emploi de novembre attendus le 26 décembre, le ministre s'est montré optimiste. "Je suis dans l'action politique", a-t-il expliqué, observant que d'un côté "l'activité économique reprend", et de l'autre les politiques de l'emploi "montent très fortement". "Au bout du compte, les deux fronts avancent bien, je pense que ça aura des conséquences sur la courbe du chômage", a-t-il déclaré.

En octobre, le nombre de demandeurs d'emploi sans activité avait chuté de 20 500 en métropole pour s'élever à 3,27 millions. Un résultat qui a fait dire au président Hollande que la "bataille de l'emploi peut être gagnée".