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Vidéo "20h30 le dimanche" : le portrait à livre ouvert de Ségolène Royal

Publié le 11/11/2018 22:59 Mis à jour le 12/11/2018 10:21

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L’audace dont Ségolène Royal a souvent fait preuve tout au long de son parcours se perçoit à la lecture du livre qu’elle vient de publier. L'ancienne ministre de l’Environnement y dit notamment ce qu'elle pense des uns et des autres, sans détours… Extrait du magazine "20h30 le dimanche" du 11 novembre 2018.

L'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal, qui était sur le plateau du magazine "20h30 le dimanche" (replay) (Facebook, Twitter, #20h30LD), animé en direct par Laurent Delahousse, vient de publier Ce que je peux enfin vous dire (Ed. Fayard). Un livre ? Plutôt un règlement de comptes !

Elle flingue pêle-mêle la trahison de François Hollande, la désinvolture des derniers quinquennats, de Nicolas Sarkozy... à Emmanuel Macron, dont elle dénonce aussi l’autoritarisme. L’audace dont elle a fait preuve tout au long de son parcours se perçoit à travers les lignes. Elle l’a notamment conduite à s’émanciper d’un père autoritaire pour faire des études et intégrer l’ENA.

Un désir de revanche

Il fallait bien de l’audace pour réclamer une candidature aux législatives le jour même de l’investiture du président François Mitterrand sous les ors de l’Elysée. Sa personnalité iconoclaste se distingue également dans son livre : celle qui convoque les caméras à la maternité, celle qui organise un meeting à mi-chemin entre stand-up et messe évangélique. Elle fait preuve de résilience après les coups reçus dans le combat politique : les larmes de la primaire socialiste de 2011 et les attaques sexistes qui ont émaillé son parcours.

Si Ségolène Royal se concentre aujourd’hui sur ses engagements pour la planète, il est difficile de ne pas entrevoir à travers les lignes de son livre comme un désir de revanche qui la conduira peut-être à mener d’autres batailles électorales... Son combat pour la planète passe-t-il par la présidence de la République ? "Peut-être", a-t-elle répondu dimanche 11 novembre 2018 à Laurent Delahousse.

> Un portrait signé Maxime Bénéteau