Valls soumettra son nouveau gouvernement à un vote de confiance
Le Premier ministre Manuel Valls a revendiqué, ce mardi soir, un “acte d’autorité” et a justifié le maintien de sa politique, rappelant que celle-ci “est la bonne”. Il soumettra son gouvernement à un vote de confiance devant l’Assemblée en septembre ou octobre.
Invité du journal de 20h de France 2, le Premier ministre Manuel Valls a justifié la composition de son nouveau gouvernement ce mardi et la mise à l’écart des ministres qui avaient critiqué la politique économique menée jusqu'alors. "Les Français ne pouvaient pas accepter ce type de spectacle " de contestation "à l'extérieur du gouvernement ". "Ce sont les faits, les déclarations qui ont été rappelées qui ont déclenché, oui, cet acte d'autorité du gouvernement ", a affirmé le chef du gouvernement.
Le Premier ministre a dit être ouvert au débat au sein de son gouvernement, "mais quand une décision est prise (...) il y a une seule ligne et les membres du gouvernement ne peuvent pas se donner en spectacle ". Le pays "n'a pas besoin de crise politique ", a-t-il ajouté, estimant que "n'imaginait pas " une dissolution de l'Assemblée nationale.
Vote de confiance devant l'Assemblée
Face aux critiques, Manuel Valls a également insisté sur le rôle d'un "gouvernement clair dans ses objectifs ". "Nous ne menons pas une politique d'austérité ", a-t-il encore affirmé. Il a indiqué qu'il soumettra son nouveau gouvernement à un vote de confiance devant l'Assemblée nationale "en septembre ou en octobre ", comme il l'avait fait lors de son accession au poste de Premier ministre début avril.
Manuel Valls a admis qu'il y avait encore beaucoup de travail à accomplir pour le gouvernement, notamment sur l'emploi. Il a reconnu que les chiffres du chômage pour le mois de juillet seraient négatifs : "Ils ne peuvent être bons (...) avec le niveau de croissance que nous avons ".
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S'il a parlé des ministres sortants, il a également parlé des entrants, et notamment de l'arrivée d'Emmanuel Macron au ministère de l'Economie. Interrogé pour savoir si la nomination de ce dernier était un tournant libéral, il a jugé qu'il y voyait davantage "un beau symbole ". "Au lieu de diviser, il est temps de rassembler " afin de "faire les réformes nécessaires " et "débloquer le pays ".
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