Mariage pour tous : Nicolas Sarkozy se prononce en faveur d'une abrogation de la loi
C'est la première fois que l'ancien président emploie le terme d'"abrogation" alors que, jusqu'à présent, il prônait une "réécriture" du texte.
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Jusque là, sa position sur le mariage pour tous était restée floue. Nicolas Sarkozy s'est prononcé samedi 15 novembre pour la première fois en faveur d'une abrogation de la loi Taubira, dans le cadre d'un meeting rassemblant à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) les candidats à l'élection à la présidence de l'UMP.
"La loi Taubira devra être réécrite de fond en comble, abrogée pour en faire une autre", a expliqué l'ancien président de la République devant des militants de l'association Sens commun, issue de la Manif pour tous et liée à l'UMP. A ce moment, il a été interrompu par de très nombreux participants qui scandaient "Abrogation ! Abrogation !" tandis que d'autres le huaient. "Si vous préférez qu'on dise abroger la loi Taubira pour en faire une autre... En français, ça veut dire la même chose... Cela aboutit au même résultat. Mais enfin, si ça vous fait plaisir, franchement, ça coûte pas très cher", a fini par dire Nicolas Sarkozy.
C'est la première fois que l'ancien président emploie le terme d'"abrogation" alors que, jusqu'à présent, il prônait une "réécriture" du texte sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels. "Je n'ai pas pris position jusqu'à présent parce que je ne voulais pas être caricaturé. Je rassemblerai [une fois président de l’UMP] toute ma famille sur la position la plus raisonnable possible", expliquait Nicolas Sarkozy à La Provence le 28 octobre. "Si j'annonce aujourd'hui une position définitive sur le mariage pour tous, je cabre tout le monde, alors que je veux rassembler. Je ne veux pas le faire avant d'être président de notre famille", disait-il encore le 3 novembre lors d'un meeting à Nancy.
S'il se prononce en faveur d'une réécriture voire d'une abrogation de la loi Taubira, on ignore le projet du candidat à la présence de l'UMP. "Le Pacs n'est pas suffisant (..) La gauche pense que la différence est une injustice (...) Moi, je crois à la différence. Je veux un mariage pour les homosexuels, un mariage pour les hétérosexuels, qui tiennent compte justement de la différence", a déclaré Nicolas Sarkozy, sans préciser quelles seraient les spécificités de ces deux mariages.
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