UMP "en péril" : Sarkozy appelle à l'aide sur Facebook
L'ancien président de la République a choisi ce réseau social pour réagir à l'annulation de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel. Il dénonce une "situation inédite sous la Vème République" qui "met en péril" l'UMP. Et il déclare qu'il va "assumer (ses) responsabilités en (s)'engageant pour la garantie d'une expression démocratique libre dans notre pays. Je vous demande de m'aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à cette fin."
"A la suite de la décision du Conseil
Constitutionnel, le premier parti d'opposition de France qui a contribué
à rassembler il y un an près d'un Français sur deux ne bénéficiera
d'aucun remboursement public " affirme l'ancien président de la République.
Et il critique ce qu'il considère comme un "principe nouveau " : "P our un dépassement, que nous avons contesté, de 400.000
euros soit 2.1 % du compte de campagne s'applique une sanction de 100 %
soit 11 millions d'euros".
"Je vais assumer mes responsabilités"
Nicolas Sarkozy en appelle à "tous ceux
qui sont attachés au pluralisme [...] Je vais assumer mes responsabilités en
m'engageant pour la garantie d'une expression démocratique libre dans notre
pays. Je vous demande de m'aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à
cette fin."
Et pour ceux qui aurait mal compris le message, l'ancien président de la République publie donc sur sa page Facebook, un lien qui permet de "donner" à l'UMP.
Des centaines de commentaires sur Facebook*
Ce choix d'un réseau social permet à l'ancien chef de l'Etat d'afficher sa modernité et* à ses "amis " de lui apporter leur
soutien. Mais aussi à ses adversaires de s'amuser : "Alors on fais la manche Sarko
?" ou "Quelqu'un qui ne sait pas gérer ses propres comptes de
campagne ne peut plus prétendre à redigérer les comptes publics. L'UMP poursuit
sa logique qu'elle a faîtes pendant 10 ans : réclamer de l'argent aux français
pour des comptes mal gérés"*
A Villepinte, en mars 2012, pendant cette campagne présidentielle contestée, Nicolas Sarkozy avait déjà lancé un appel à l'aide.
Ce jeudi, le Conseil constitutionnel a confirmé le
rejet du compte de la campagne présidentielle
de Nicolas Sarkozy, au motif qu'il avait dépassé leplafond
des dépenses autorisées de 466.118 euros.
Bureau politique extraordinaire
L'UMP annonce la tenue d'un bureau politique extraordinaire, lundi à 17h. Il sera élargi pour l'occasion à l'ensemble des parlementaires UMP et se déroulera au siège du parti, en présence de Nicolas Sarkozy.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter