"Tout cela est absurde !" : la réponse de Jean-Louis Debré, accusé d'avoir forcé un barrage policier
L'ancien président du Conseil constitutionnel fait parler de lui en raison d'une mésaventure avec un agent de police, début avril.
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Il vient de publier Ce que je ne pouvais pas dire, une collection d'anecdotes sur la vie politique française. Mais c'est une histoire le concernant directement qui fait parler, lundi 22 avril. Selon Le Parisien, Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil constitutionnel, a "forcé un barrage policier" à Paris.
La scène remonte au 9 avril, dans le quartier de la place de la République. L'ancien ministre de l'Intérieur circule au volant d'une Peugeot 508. "Tout est bouclé à cause d'une manifestation où je ne veux pas me retrouver", explique Jean-Louis Debré, contacté par francetv info. Le politique fait donc demi-tour, franchissant une ligne blanche sous les yeux d'un policier. Ce dernier le stoppe et commence un contrôle.
Selon Le Parisien, Jean-Louis Debré tente d'abord d'amadouer le fonctionnaire. "Je suis de la maison, vous devez me laisser passer", assure-t-il ainsi. Mais lorsque le policier lui demande de présenter sa carte de police, l'homme politique est forcé de reconnaître qu'il n'est "pas vraiment de la police", mais "un ancien ministre de l'Intérieur". "Il m'avait très bien reconnu !", explique Jean-Louis Debré.
"Il n'a rien voulu savoir"
En l'absence des papiers du véhicule, prêté par le ministère, le policier perd patience. "J'avais seulement ma carte d'identité et mon permis. J'ai donc téléphoné au Service de protection des hautes personnalités [SPHP] qui me suit et gère ce genre de difficultés. J'ai voulu passer le combiné à l'agent, mais il a refusé en me disant qu'il était 'contre les privilèges'", raconte encore l'ex-président du Conseil constitutionnel. "Il n'a rien voulu savoir et m'a finalement laisser passer."
"Toute cette histoire est absurde, commente Jean-Louis Debré. Il n'y avait pas de barrage policier, mais un seul policier posté au feu rouge." Après cette mésaventure, l'ancien président du Conseil constitutionnel, qui se "promène à bicyclette le reste du temps", devrait s'y reprendre à deux fois avant d'emprunter la voiture affectée par le SPHP.
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