Second tour : "Pas d'accord, pas de combines" argumente Sarkozy
Le président des Républicains a défendu lundi soir sur France 2 la ligne validée le matin même par le bureau politique des Républicains. Il n'y aura ni retrait, ni fusion pour contrer le FN. Une position qui ne fait pas l'unanimité.
"La gauche ne retire pas ses candidats partout où elle est en troisième position. Ce n'est pas comme ça que ça se passe, 'passe-moi la salade, je t'envoie la rhubarbe' " a argumenté lundi soir Nicolas Sarkozy sur France 2. "Le parti socialiste a pris sa décision librement et démocratiquement. Je la respecte. Nous avons pris notre décision. Vous voulez que je laisse à penser à ceux qui nous ont fait confiance et qui sont exaspérés par les socialistes qu'il y a un accord entre nous. Il n'y a pas d'accord entre nous. Il n'y a pas d'accord entre nous et il n'y aura pas de combines".
Une ligne validée en bureau politique mais contestée
Une ligne du "ni fusion, ni retrait" qui a été très majoritairement validée lundi lors du bureau politique du parti. Seules deux voix ont manqué, celles de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Jean-Pierre Raffarin. Tous deux veulent le retrait de Dominique Reynié, le candidat Les Républicains arrivé en troisième position en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon au premier tour. C’était aussi ce que demandaient dimanche soir les alliés centristes, UDI et Modem, par les voix de Jean-Christophe Lagarde et François Bayrou.
Malgré ces dissonances, l'état-major des Républicains a donc tranché. Le temps des critiques viendra mais pour l'ancien Premier ministre Alain Juppé, il est urgent d'attendre. "Nous sommes à quelques jours du deuxième tour et dans une situation comme celle-là, l'impératif des responsables politiques c'est de serrer les coudes autour de leurs candidats pour que le deuxième tour nous apporte de bonnes nouvelles. Il faut réussir ce deuxième tour et donc toute division, toute bisbille ente les responsables de notre parti serait de ce point de vue tout à fait négative ", a-t-il déclaré.
Même tonalité pour François Fillon. Lui aussi a validé la ligne de Nicolas Sarkozy lundi matin. "On serre les dents et on fait campagne sans états d'âme ", a dit l'ex-hôte de Matignon lors du bureau politique, tout en prévenant : "On reporte l'examen de conscience après le second tour ". Une précaution que n'ont pas prise les petits candidats à la primaire pour 2017. Hervé Mariton et Nadine Morano critiquent d'ores et déjà la stratégie de Nicolas Sarkozy.
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