Sarkozy à la mosquée de Paris
Nicolas Sarkozy a tiré un trait mercredi à la mosquée de Paris sur le débat qui a agité la campagne autour de la viande halal en souhaitant que les musulmans de France ne soient pas "blessés par des polémiques qui n'ont pas lieu d'être".
Nicolas Sarkozy a tiré un trait mercredi à la mosquée de Paris sur le débat qui a agité la campagne autour de la viande halal en souhaitant que les musulmans de France ne soient pas "blessés par des polémiques qui n'ont pas lieu d'être".
Devant les autorités de la mosquée de Paris, le candidat président a affirmé mercredi combien il souhaitait "qu'en cette période électorale, certains de nos compatriotes ne se sentent pas blessés par des polémiques qui n'ont pas lieu d'être".
Le président s'exprimait devant la presse à l'issue d'un entretien avec le recteur de la Grande Mosquée, Dalil Boubakeur, et le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui.
"J'ai voulu dire (...) à nos compatriotes de confession musulmane qu'ils ont naturellement le droit de vivre leur foi comme n'importe quel citoyen a le droit de vivre sa religion", a-t-il insisté en rappelant sa volonté de bâtir un "islam de France" et non pas un "islam en France".
Avant cet entretien, Nicolas Sarkozy a inauguré à la Grande Mosquée un mémorial dédié aux soldats musulmans tombés pour la France.
Cette visite intervient après la polémique sur la viande halal lancée par la candidate du FN à la présidentielle Marine Le Pen, qui a suscité des déclarations controversées dans la majorité et suscité le trouble des autorités religieuses musulmanes et juives.
Nicolas Sarkozy avait de son côté affirmé que "le premier sujet de préoccupation de discussion des Français, c'est cette question de la viande halal." Le Premier ministre François Fillon avait évoqué les "pratiques ancestrales" d'abattage des religions juive et musulmane et le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, présent mercredi à la mosquée de Paris, avait fait un lien entre le droit de vote des étrangers aux élections locales et le halal. Un lien finalement jugé "excessif" par M. Sarkozy.
"Je ne pense pas que les musulmans de France aient à s'inquiéter de la position fondamentale du gouvernement français, en tout cas du président de la République, et de l'opinion française en général", a déclaré Dalil Boubakeur mercredi après son entretien. "Les éléments d'actualité (...) nous paraissent complètement circonstanciels et même hors de propos", a-t-il ajouté.
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