: Vidéo Victoire massive du "non" en Nouvelle-Calédonie : "Nous sommes revenus à la case départ", regrette Jean-Luc Mélenchon
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Les indépendantistes ne reconnaissent pas un résultat donc ne reconnaissent pas la légitimité du pouvoir", regrette le candidat insoumis à la présidentielle.
Jean-Luc Mélenchon, patron de la France Insoumise, a estimé dimanche 12 décembre dans Questions politiques sur France Inter que "nous étions ramenés à la case départ" en Nouvelle-Calédonie alors que le "non" à l'indépendance l'emporte massivement à plus de 96% des voix selon des résultats.
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Comme l'Accord de Nouméa le prévoyait en 1998, c'est la troisième fois que les Néo-Calédoniens étaient appelés aux urnes. Mais les indépendantistes avaient appelé à boycotter le scrutin invoquant l'impossibilité d'organiser "une campagne équitable" alors que l'archipel est touché par l'épidémie de Covid-19. La participation est en très forte baisse par rapport aux deux précédents scrutins. Elle s'établissait à 41,60% à 17 heures dimanche (7 heures à Paris) selon le Haut-Commissariat. Ce qui invalide "bien sûr" le résultat du référendum, selon Jean-Luc Mélenchon, rejetant ainsi sa légitimité.
"Ce n'est pas avec une attitude agressive" et "en faisant de la politicaille qu'on va régler un problème qui dure depuis que la France a débarqué en Nouvelle-Calédonie et s'y est installée", estime-t-il. Jean-Luc Mélenchon met en garde le gouvernement : "Si on repart dans cette logique, on retourne à la confrontation. Je rappelle qu'en Nouvelle-Calédonie, les choses ne sont pas toujours réglées à coups de bulletins de vote", rappelle-t-il. Jean-Luc Mélenchon a loué la "méthode Rocard" de l'époque et salué le "doigté" d'Édouard Philippe, ancien chef du gouvernement, qui a su organiser, selon lui, le premier référendum. Il appelle au dialogue : "Nous avons impérativement besoin de l'accord de tous pour avoir la paix", répète-t-il. "Nous sommes revenus à la case départ, c'est-à-dire à celle dans laquelle on était en 1987. Les indépendantistes ne reconnaissent pas un résultat donc ne reconnaissent pas la légitimité du pouvoir", regrette-t-il.
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