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Primaire de la gauche : Ce n'est pas "un concours qui nous mène au casting de The Voice"

Olivier Faure, porte-parole du PS et député de Seine-et-Marne, est revenu, lundi pour franceinfo, sur les déclarations de Manuel Valls la veille, qui n'excluait pas une candidature, avant de lever la polémique.

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Publié le 28/11/2016 19:58

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Olivier Faure, porte-parole du PS et député de Seine-et-Marne, en août 2016. (ERIC PIERMONT / AFP)

"Il faut arrêter de considérer que l'on est dans un concours qui nous mène au casting de The Voice", a réagi lundi 28 novembre sur franceinfo Olivier Faure, député de Seine-et-Marne et porte-parole du Parti socialiste. Manuel Valls a assuré lundi qu'il n'y avait pas de "confrontation politique" possible entre les deux têtes de l'exécutif. Le Premier ministre lève la polémique qu'il avait lancée dans le JDD, la veille, où il n'excluait pas sa candidature.

"Je n'imaginais pas que l'on puisse assister à un débat entre le Président et le Premier ministre. On s'étonnait du fait qu'ils n'aient pas trouvé le moyen de mieux communiquer entre eux. On est arrivé à un niveau rarement atteint ce week-end. Il me semble que la raison l'emporte. C'est bon signe", a noté Olivier Faure. Le porte-parole du PS considère qu'il y a une maladie contagieuse : "La maladie présidentielle qui contamine tout le monde."

Je souhaite que le suspense ne dure pas trop longtemps

Olivier Faure, porte-parole du PS
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Olivier Faure appelle chacun "à faire intelligence commune pour éviter une révolution conservatrice". Si François Fillon a emporté les votes de près de trois millions d'électeurs de droite, le député de Seine-et-Marne ne croit pas que "les 15 millions de Français qui lui manquent pour être président de la République aient pris conscience que c'était 70 ans de nos efforts communs qui allaient être annihilées en trois mois".

Le porte-parole du PS appelle au rassemblement et espère que François Hollande se déterminera rapidement. "Il n'est pas illogique que celui qui a conduit les affaires du pays pendant cinq ans, rende des comptes, et vienne purger le débat qu'il a avec une partie de la gauche. Et qu'ensuite il insuffle une vision d'une France solidaire et sûre d'elle-même", a-t-il conclu.