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Primaire de la gauche : neuf candidats ont déposé leur candidature

Reste à la Haute autorité des primaires citoyennes à valider leurs candidatures d'ici à samedi.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 15/12/2016 18:39 Mis à jour le 15/12/2016 21:09

Temps de lecture : 1min

De gauche à droite, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, à la Convention nationale du Parti socialiste, le 28 mai 2011 à Paris.  (MAXPPP) — De gauche à droite, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, à la Convention nationale du Parti socialiste, le 28 mai 2011 à Paris. (MAXPPP)

Ils sont dans les starting-blocks. Neuf candidats à la primaire de la gauche ont déposé leur dossier à la Haute autorité des primaires citoyennes, a annoncé le président du comité national d'organisation de la primaire, Christophe Borgel, sur RTL, jeudi 15 décembre. Il s'agit de Manuel Valls (PS), Vincent Peillon (PS), Benoît Hamon (PS), Sylvia Pinel (PRG), Arnaud Montebourg (PS), François de Rugy (Ecologistes!), Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate), Fabien Verdier (PS) et Gérard Filoche (PS).

Reste à la Haute autorité à valider leurs candidatures d'ici à samedi. Elle doit notamment vérifier, pour les postulants socialistes, s'ils sont à jour de leurs cotisations d'adhérent et d'élu et s'ils ont recueilli les parrainages nécessaires, avant l'annonce de la liste définitive.

Trois candidatures jugées fantaisistes

Pour voir sa candidature validée, il faut obtenir un certain nombre de parrainages de l'un des quatre groupes suivants : 5% des membres du Conseil national du PS, 5% des parlementaires socialistes, 5% des conseillers régionaux et départementaux socialistes (représentant quatre régions et dix départements) ou 5% des maires socialistes de villes de plus de 10 000 habitants (issus d'au moins quatre régions et dix départements).

A ces neuf dossiers, il faut ajouter trois candidatures jugées fantaisistes par Solférino, mais qui seront tout de même examinées par la Haute autorité. "Il faut savoir qu'il y a parfois des gens assez déséquilibrés qui nous écrivent", confie un membre de la Haute autorité à franceinfo.