Primaire de la gauche : la solution P comme Peillon ?
Alors que Manuel Valls veut se poser en candidat du rassemblement de la gauche, plusieurs caciques du PS ne voient pas le Premier ministre incarner ce rôle, lui qui a théorisé les deux gauches "irréconciliables". L'ancien ministre de l'Education, Vincent Peillon, se verrait bien assumer une candidature alternative pour la primaire.
Alors que le premier ministre Manuel Valls doit annoncer lundi 5 décembre sa candidature à la primaire de la gauche, certains réfléchissent toujours à apporter, eux aussi, leur voix au débat.
Depuis que François Hollande a renoncé à demander le renouvellement de son mandat, une bonne partie du Parti socialiste se sent orphelin, et rêve d'une alternative au duel annoncé entre Arnaud Montebourg, chantre de l'aile gauche du parti, et Manuel Valls, tenant d'une ligne plus droitière.
Et cette place du milieu, d'après les informations recueillies par franceinfo, est convoitée par l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon. "Il était tiède la semaine dernière, maintenant il est chaud bouillant", raconte l'un de ses proches.
Affronter Valls sans apparaître comme un facteur de division
Vincent Peillon a été beaucoup sollicité ce week-end, car le plan "B" tarde à venir, alors qu'il ne reste que 10 jours pour déposer sa candidature et ses parrainages.
Ni Christiane Taubira, ni Najat Vallaud-Belkacem, ni Marisol Touraine n'ont pour l'instant envoyé le moindre signe.
Les aubrystes cogitent, les hollandais hésitent, Anne Hidalgo s'occupe de Paris et attend 2022, Pierre Moscovici est coincé à la Commission européenne, Ségolène Royal regarde vers Emmanuel Macron,... Reste donc la solution Peillon : ancien chef d'un courant du PS, baptisé l'Espoir à gauche, ministre de la refondation de l'école et des rythmes scolaires, il met pour l'instant sa plume au service de sa passion, les romans policiers.
Le polar de la primaire pourrait aussi déboucher sur une autre candidature :
Matthias Fekl, le jeune secrétaire d'Etat au commerce extérieur, est à la tête d'un nouveau club, Movida, qui se réunit mardi 6 décembre pour prendre une décision.
En réalité, tout le monde a été pris de court par le renoncement de François Hollande, et il semble difficile d'affronter la machine Valls, et d'apparaître comme le candidat qui diviserait encore un peu plus un PS sur le déclin.
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