Primaire de la gauche : Hamon attaqué par ses adversaires sur sa proposition de revenu universel
Ce projet vise à instaurer pour chaque individu, tout au long de sa vie, un revenu de subsistance versé indépendamment de sa situation financière et familiale.
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L'idée chère à Benoît Hamon est loin de faire l'unanimité au sein des candidats à la primaire de la gauche. Quatre candidats – Vincent Peillon, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et François de Rugy – ont vivement critiqué le revenu universel, jeudi 12 janvier lors du premier débat télévisé.
Ce projet de revenu de base (ou revenu universel) vise à instaurer pour chaque individu, tout au long de sa vie, un revenu de subsistance (environ 500 à 1 000 euros selon les projets), versé indépendamment de sa situation financière et familiale.
"Un gros problème" philosophique pour Peillon
Pour Vincent Peillon, "le revenu universel, philosophiquement, c'est une idée qui pose un gros problème. La solidarité, nous l'avons fondée pendant des siècles sur l'idée que ceux qui ont le plus donnent à ceux qui ont le moins. Là, on dit à tout le monde 'on donnera la même chose', ça me semble une rupture importante", a-t-il asséné. L'ancien ministre a également mis en avant le coût de la mesure, "400 milliards", "pas praticable" selon lui.
Manuel Valls, qui veut quant à lui remplacer la dizaine de minima sociaux existants, dont le RSA, par une allocation unique, ouverte à tous, à partir de 18 ans, s'en est également pris à la philosophie du revenu universel. "Je veux une société du travail, parce que le travail c'est la dignité", a-t-il déclaré.
Hamon invoque Michel Rocard et le RMI
"C'est pas un revenu de base pour solde de tout compte" de la lutte contre le chômage, a enchaîné François de Rugy tandis qu'Arnaud Montebourg a contesté le fait qu'en "prélevant 400 milliards on pourra remettre en marche la machine économique".
Avec Jean-Luc Bennahmias pour seul allié sur cette question, Benoît Hamon s'est référé à des précédents historiques pour faire valoir son projet : "Quand Michel Rocard a mis en place le RMI, on a parlé d'une société qui encouragera l'assistanat, la paresse. Quand on a fait la Sécurité sociale en 1945, la droite disait aussi que c'était irréalisable", s'est-il défendu.
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