Primaire de la gauche : les candidats vont tenter de faire oublier un premier débat "ennuyeux"
Après un premier round très policé jeudi dernier, le deuxième débat télévisé de la primaire de la gauche, dimanche, suscitera-t-il un regain d'intérêt ? Les candidats peuvent-ils renverser la table ? A les entendre, pas vraiment.
Le deuxième débat télévisé de la primaire à gauche a lieu dimanche 15 janvier à partir de 18h sur BFMTV et I-Télé, en direct et en public. Parmi les grands thèmes retenus figurent la santé, l'environnement, la lutte contre la délinquance et l'éducation. Pour le reste, pas de grosse surprise. Les sept candidats disposeront d'une minute par réponse et d’une minute également pour la conclusion.
Les chaînes ne s'attendent pas à des records d'audience. Le premier débat jeudi dernier sur TF1 avait réuni 3.8 millions de téléspectateurs, nettement moins que le premier débat de la primaire de la droite suivi par 5.6 millions de téléspectateurs.
>> Primaire de la gauche : suivez en direct le deuxième débat à partir de 18 heures
Un premier débat d'ailleurs jugé "peu éclairant" et "peu séduisant" par l'un des compétiteurs lui-même, Benoît Hamon, vendredi sur franceinfo. Et sur le constat, les candidats et leur entourage sont globalement tous d'accord. Il y a eu jeudi soir trop de tunnels, de longueurs, un format corseté et même "castrateur". "C'était parfois un peu ennuyeux", euphémise l'un. "Chiant comme la pluie", ose un autre. Alors que faire pour dynamiser l'exercice ? "Sortir de sa boîte", conseille à tous les candidats un proche d’Arnaud Montebourg, "mettre de l'intensité et ne pas trop écouter les journalistes", la "docilité" c'est terminé.
Eviter l'aggressivité, conseille l'entourage
Dans l'entourage de Manuel Valls en revanche, on s'est fait une raison. Impossible de changer la forme de l'exercice, "le jour où ils ne seront plus que deux, ce sera différent". En attendant, on ne change rien. "Manuel est apparu au-dessus du lot sans être agressif", se réjouit un proche, qui espère que "ce sera pareil ce soir". "Ils ont eu raison de ne pas se mettre sur la gueule", renchérit un soutien de Benoît Hamon. "Sincère, bosseur, rassembleur dans ton comportement... Ne change rien", a conseillé cet élu à son champion.
Christophe Borgel, le président du comité d'organisation de la primaire, met en garde la presse. "Méfiez-vous, les journalistes attendent du ‘fight’, les Français attendent des propositions".
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